Ce n'est pas parce que nous connaissons de grandes difficultés à résoudre
nos problèmes qu'il faut
se détourner de ceux des autres.
Connaître les problématiques des autres pays
et de leurs populations, permet de relativiser l'importance des nôtres. Nous qui possédons, apparemment, toutes les ressources pour les résoudre :
l'éducationet la connaissance, la richesse et la puissance économique, la science et le
droit...
Plume Solidaire
Nous recevons peu de personnes d'origines birmanes dans nos permanences mais régulièrement des usagers originaires du Bengladesh. C'est la raison pour laquelle les événements qui se sont produits en Birmanie dans une région frontalière avec le Bengladesh, nous intéresse.
Ces violences mettent en lumière un autre visage du bouddhisme, loin des clichés pacifistes de l'imaginaire occidental.
Plume Solidaire
22/03/2013/ BIRMANIE
Source : observers.france24
"En Birmanie, les musulmans n’ont personne vers qui se tourner pour demander de l’aide"
....Les musulmans représentent environ 4 % de la population en Birmanie selon le dernier recensement. Une vague d’affrontements entre des bouddhistes et des Rohingyas, une minorité musulmane, a fait au moins 200 morts en 2012 dans l’Arakan, un État de l’est du pays. Plus de 100 000 personnes s’étaient alors également retrouvées sans domicile, beaucoup de Rohingyas fuyant vers le Bengladesh voisin. En février 2013, des Bouddhistes avaient attaqué une école musulmane et des magasins tenus par des musulmans dans une banlieue de Rangoon.
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Source : lacroix
En Birmanie, les violences ont repris entre musulmans et bouddhistes
21/3/2013
(…) la ville comptait 80 000 habitants dont environ 30 000 musulmans qui cohabitaient sans difficulté jusqu’à présent.
LES ROHINGYAS NON RECONNUS
Les violences de l’État Rakhine, qui ont déclenché un exode de boat people rohingyas en Asie du sud-est, ont révélé un racisme profondément inscrit dans une importante frange de la société birmane, qui considère le bouddhisme comme partie intégrante de la culture nationale.
L’État ne reconnaît pas les 800.000 Rohingyas confinés dans l’État Rakhine comme une minorité du pays. Et après des décennies de brimades diverses et d’une oppression orchestrée par la junte, ils sont toujours considérés comme des immigrés illégaux par la majorité des Birmans qui ne cachent pas leur franche hostilité à leur égard.
Au-delà de cette minorité des Rohingyas, que l’ONU considère comme l’une des plus persécutées du monde, la majorité ethnique bamar (ou birmane) a eu des rapports difficiles avec les musulmans ces dernières décennies.
La société avait été particulièrement choquée par la destruction par les talibans en mars 2001 des bouddhas géants de Bamiyan, en Afghanistan, et par les attentats du 11 Septembre.
Peu après, en octobre 2001, des affrontements avaient éclaté entre bouddhistes et musulmans à Prome, à une centaine de km au nord de Rangoun.
Plusieurs autres incidents étaient survenus, notamment en 2003, après un incident à Kyaukse (centre), où des émeutes anti-musulmanes menées notamment par des moines bouddhistes s’étaient étendues aux deux plus grandes villes du pays, Rangoun et Mandalay, faisant une dizaine de morts.
AFP
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Birmanie: affrontements meurtriers entre bouddhistes et musulmans à Meikhtila
Par RFI
La Birmanie fait face à une résurgence de violences communautaires depuis qu’un gouvernement réformateur est aux affaires, depuis deux ans. (…).
Des déplacés qui ne sont toujours pas rentrés dans leurs villages. Musulmans et bouddhistes vivent là-bas de manière complètement séparée. Pour le moment, le pouvoir se contente de contenir la tension. Il n’a rien fait pour engager le dialogue, ni rapprocher les deux communautés.