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De retour avec The place beyond the pines and spring breakers

Par Unebordelaiseflane

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Cette fois, je reviens, c’est dit et je vais m’y tenir ! L’année 2013 commence donc pour moi en Avril avec une grande résolution : limiter mon temps de travail à 14h par jour avec repos le week end :)
Mon retour à la vie passe forcément par mon retour dans les salles obscures, mon deuxième chez moi. Suivra la lecture de mes 3000 emails abandonnés. Voici en avant-première la pêche du jour :
****The place beyond the pines****
Inattendu serait le mot qui conviendrait parfaitement à ce film !

ryan

En fait, c’est une histoire brève et tragique qui en entraîne une autre. Au cœur du premier round, Ryan Gosling, tout feu tout flamme qui traverse, comme un éclair, la vie de quelques personnes : tantôt cascadeur, tantôt braqueur, tantôt amoureux, tantôt violent… Un homme extrême qui se découvre père.
Face à lui, c’est Mister Cooper qui le croise le temps d’un tir et alimentera toute la seconde partie du film. Un flic plein de bonnes intentions qui va se prendre la réalité en pleine face.
Au milieu, leurs enfants respectifs impactés par les actes de chacun qui imprègnent, 15 ans plus tard, leur vie d’adolescent.
Difficile de détailler sans donner les clés du film. Disons qu’au final, c’est la transmission qui est au cœur du film. Entre ce qu’on veut donner à son enfant, ce qu’on lui refuse, ce qu’on veut lui éviter mais qu’il devine, ce qu’on veut qu’il croit de nous, il y a ce lien indestructible de la parentalité et la fatalité de l’héritage.
Je dis oui à ce film parfaitement mené et file voir:
****Spring Breakers****
Je suis une fan de James Franco… Et il fallait bien ça pour me motiver à aller voir un film traitant de midinettes sorties de chez Disney allant se défoncer sous le soleil.
Spring Break : la pause trash de la jeunesse américaine qui laisse tomber, le temps des vacances, la façade hypocrite de sa réalité. Cela se traduit par les excès les plus fous que l’alcool et la drogue minimisent une fois le lendemain passé .
spring

James… hummm

Aussi, c’est à reculons que je m’engouffre dans l’UGC … Je ne m’attends pas à Requiem for a Dream !
Surprise ! J’ai bien accroché (surtout la seconde partie du film) et les scènes étalant les délires d’ados ivres morts ou les paires de seins pleins de bière ne sont pas si pénibles ; le reflet d’une époque tout au plus.
Je disais donc, 4 jeunes filles débarquent vivre Spring Break sous le soleil après avoir braqué un petit café de leur quartier – ca coute cher la coke que voulez vous. De bières en rails, elles finissent par tomber sur une petite racaille locale (James Franco ) qui les prend sous son aile – et les prend tout court aussi par la suite. Et là, ça part en live pour notre plus grand plaisir ! Car vouloir se sentir vivre au maximum, ça amène très loin.
C’est d’ailleurs lorsque la violence et l’excès sont à leur comble que l’on s’attache à ses ados paumées dont l’enfance est encore toute proche. Entre une scène où elles chantent sur Britney Spears et une autre où elles se font un plan à trois, on sent cette fureur de vivre quelque chose d’unique et d’inoubliable, même si les conséquences ne sont pas celles attendues.
Deux de ces filles crèvent vraiment l’écran et James Franco est, comme à son habitude, exceptionnel!  C’est malsain ? Oui clairement et c’est d’autant plus réussi qu’on finit par aimer les personnages (Même James Franco en taré dangereux, pervers, superficiel gagne sa place dans notre cœur de spectateur).
Il y aurait pu avoir plus de finesse dans le scénario - un peu light d’ailleurs – mais la réalisation, les images, la bande son et les quelques scènes uniques en font un film à part.
Un film qui va générer des réactions extrêmes mais qui donne au spectateur averti de belles pistes de réflexion.
PS : non mais la scène au piano, elle n’est pas énorme de symbolique?! Fallait le faire.

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