Magazine Culture
Les Artful Dodger sont arrivés trop tôt. Pour un peu et avec un brin de chance ils auraient pu surfer sur la vaguelette power-pop, devenir Cheap Trick à la place de Cheap Trick, remplir des stades Japonais destinés aux sumotoris du coin et accessoirement devenirs millionnaires. Malheureusement, ils resteront à la périphérie de tout ça, second lot virevoltant en vain pendant que la concurrence prospère. Honor Among Thieves mérite que l’on y jette une oreille. C’est un parfait exemple de power-pop pas compliquée. Des chansons semi-lourdes chantées avec un petit ton altier, une batterie costaude, une basse sèche et musclée comme un mollet de cycliste sculpté pas l’aicar, des guitares qui pourraient rappeler les Beatles, mais amplifiés par le heavy rock. Rien de révolutionnaire, mais le son d’une époque, comme dirait l’autre…