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Away We Go

Publié le 29 mars 2013 par Haiyken @JALFDM
Away We Go, réalisé par Sam Mendes.
Away We GoSynopsis : Burt Farlander et Verona De Tessant apprennent qu'ils vont devenir parents. Toutefois ils détestent la ville de province où ils habitent et où plus rien ne les retient car les parents de Burt déménagent. Burt et Verona décident alors de rechercher l'endroit idéal pour fonder un foyer. Ils rendent donc visite à leur famille et à quelques amis de longue date. Au fil de rencontres singulières, Burt et Verona vont réaliser qu'ils n'ont besoin que de l'un et l'autre pour construire leur famille...
   Même si j'avais vu l'affiche de ce film lorsqu'il était sortit, je ne l'avais jamais vu et à vrai dire je ne savais pas de quoi il parlait. A vrai dire, c'est justement l'affiche et son style qui m'a rappelé celle de Juno qui ne m'a pas vraiment attiré sur le moment. Attention, j'aime beaucoup Juno et le film est bourré de qualités, mais ce n'est clairement pas le film le plus hilarant de la décennie et sur le coup je n'ai jamais eut envie de regarder Away We Go. Oui, à cause d'une affiche, je sais, c'est dommage.
   Mais lorsque lors d'une recherche Wikipédia et dérivant d'articles en articles je me rend compte que l'hilarant John Krasinski tient le rôle principal, je m'emballe et m'empresse de récupérer le film. Il faut dire que depuis que j'ai découvert The Office version 'ricaine, je ne peux m'empêcher d'exploser de rire devant chaque mimique ou réplique de Jim, le personnage qu'incarne Krasinski dans la série. Et comme je fonctionne en général de cette façon, il me suffit d'un acteur que j'aime pour regarder un film sans même savoir de quoi ça parle. Je l'avais déjà fait avec Hesher et la surprise avait été totale - et totalement agréable ! Clairement je n'aurais pas reconnu Krasinski avec sa barbe et ses lunettes, donc merci Wikipédia.
   Le film a été une relativement bonne surprise, car ce n'est clairement pas un mauvais film. Je pense juste qu'il ne cible pas du tout les gens comme moi (célibataire entre vingt et vingt-cinq ans) mais plutôt les jeunes couples ou les personnes qui ressentent déjà le besoin de fonder une famille. Car le thème de Away We Go est rapidement lancé : Burt et Verona sont dans une quête bien étrange, celle de trouver le recette miracle pour créer leur famille. Ils parcourent donc l'Amérique du Nord en long et en large pour retrouver leurs proches et constater les styles de vie différents. Même si le film est assez linéaire dans ce sens et qu'on a peu de retournement de situation, chaque "acte" regorge de petites scènes sympa. Mais il est clair que le message que veut faire passer l'ensemble ne m'est pas destiné. Tout comme dans Juno - pour garder cette comparaison - on s'interroge sur son rapport à l'enfant et sur ce qu'on veut créer comme environnement. On se questionne aussi sur sa relation qu'on entretient avec son partenaire et on met en avant la notion d'abandon.
   Tout ça est très bien fait, pas très subtil mais c'est efficace. Même si le film ne fait qu'une heure et demie, j'ai trouvé le temps long vers la fin. C'est probablement dut à la redondance de la narration et j'ai été soulagé que la conclusion, d'avantage une sorte d'épilogue à la suite de cet étrange voyage, soit succinct et simple. On termine bien évidement sur une note d'espoir, et on espère secrètement que Burt et Verona ne tourneront pas comme les familles dysfonctionnelles qu'on a pu croiser tout au long du film, mais c'est peu probable. J'ai trouvé que le film était globalement assez triste, assez mélancolique et les quelques scènes humoristiques ont eut du mal à relever la sauce. Il est clair que ce n'est pas un film à regarder pour se donner un coup de boost.
   Côté casting il y a bien évidement le génial John Krasinski, à la hauteur de mes attentes, qui donne la réplique à Maya Rudolph, comédienne apparemment connue aux États-Unis mais dont je n'avais jamais entendu parler. Je n'ai pas vraiment accroché, le personnage de Verona étant la principale raison de la tristesse permanente du film à mes yeux. Côté personnages secondaires on retrouve des têtes connues comme Maggie Gyllenhaal (Donnie Darko, The Dark Knight), Paul Schneider (Parks and Recreation), Jeff Daniels (The Newsroom, Looper) ou encore Allison Janney (The West Wing, Juno). L'ensemble fonctionne bien et chaque situation avec ces personnages est assez sympa.   J'ai bien aimé la photographie du film même si il n'y avait rien de vraiment très spécial. Quelques beaux plans avec une intelligente utilisation de certains plans d'ensemble où nos deux protagonistes se retrouvent perdus au milieu d'inconnus anonymes, incertains de leur destination. J'ai trouvé ça assez bien fait. La bande-son était sympa et je ne manquerais pas de la réécouter à l'occasion.
   Away We Go n'est pas un mauvais film mais je ne le regarderais sans doute jamais de nouveau, ou en tout cas pas à mon age et dans ma situation romantique actuelle - oui, inexistante, je sais ... Même si le film a certaines qualités, j'ai été un peu rebuté par cette mélancolie inhérente au sujet traité. La narration linéaire n'a pas aidé et malgré le bon jeu d'acteur, je me suis un peu ennuyé.
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