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Dimanche 7 avril 2013 à 11h00, au cinéma Comoédia : « Le Tableau » de Jean-François Laguionie

Publié le 29 mars 2013 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

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Dimanche 7 avril 2013 à 11h00, au cinéma Comoédia :  « Le Tableau »  de Jean-François Laguionie

Réalisation : Jean-François LAGUIONIE
Belgique, France – 2011 – 1h16

 Trois personnages d’un tableau abandonné s’aventurent hors de la toile pour retrouver leur créateur
et le convaincre de finir son oeuvre.

Synopsis : Un château, des jardins fleuris, une forêt menaçante, voilà ce qu’un Peintre, pour des raisons mystérieuses, a laissé inachevé. Dans ce tableau vivent trois sortes de personnages : les Toupins qui sont entièrement peints, les Pafinis auxquels il manque quelques couleurs et les Reufs qui ne sont que des esquisses. S’estimant supérieurs, les Toupins prennent le pouvoir, chassent les Pafinis du château et asservissent les Reufs. Persuadés que seul le Peintre peut ramener l’harmonie en finissant le tableau, Ramo, Lola et Plume décident de partir à sa recherche. Au fil de l’aventure, les questions vont se succéder : qu’est devenu le Peintre ? Pourquoi les a t-il abandonnés ? Pourquoi a-t-il commencé à détruire certaines de ses toiles ! Connaîtront-ils un jour le secret du Peintre ?

Dimanche 7 avril 2013 à 11h00, au cinéma Comoédia :  « Le Tableau »  de Jean-François Laguionie

La peinture des années 1930

La conception du Peintre, personnage central de cette histoire, a été retirée de plusieurs influences des années 1930 (quand la peinture n’était pas encore abstraite), ce qui a permis aux spectateurs de mieux s’identifier aux personnages. Le réalisateur  Jean-François Laguionie et son équipe ont défini un protagoniste « influencé par Matisse ou Derain, Bonnard pour sa palette, Gaudi pour les décors. »

Techniques mixtes et désir d’une narration vraisemblable

Pour ce film d’animation en 3D portant sur la peinture à l’huile, l’équipe de création était consciente des difficultés issues du mélange d’images et de textures.  Il a été décidé de réserver aux décors un cadre plus réaliste, fait d’images de synthèse, alors que les personnages s’approchent de l’image d’une peinture à l’huile.

Bien que l’histoire des dessins qui sortent du tableau relève clairement de la fantaisie, le réalisateur Jean-François  Laguionie tenait à ce que la narration soit vraisemblable et appuyée sur des faits réels.

Place donc à un studio de peintre très réaliste, aux voix de personnages évitant toute caricature et à une composition musicale directement inspirée des années 1930.

7 ans de travail

C‘était en 2004, pendant la réalisation de son précédent long-métrage, L’île de Black Mor, que Jean François Laguionie a présenté aux producteurs Armelle Glorennec et Eric Jacquot le projet du film Le Tableau. Suite à l’intérêt de ces derniers, un long travail a commencé à émerger, initialement avec le scénario, ensuite le story-board, l’animatique, la recherche graphique, etc. Jusqu’à la conclusion de l’œuvre en 2011.

Des spécialistes de l’animation pour réaliser le tableau

Pour Le Tableau,  Jean-François Laguionie a rassemblé une équipe très expérimentée, responsable de quelques-uns des plus grands succès français (et belges) de l’animation contemporaine.

  • La scénariste Anik Le Ray a travaillé entre autres sur L’île de Black Mor, L’oiseau Do, Kérity la maison des contes
  • L’assistant réalisateur Rémi Chayé a contribué à Brendam et le secret de Kells
  • Jean Palenstijn fut le chef décorateur de L’île de Black Mor et a participé à la création des décors dans Mia et le Migou, aux côtés du chef décorateur Gael Brizou.

Dimanche 7 avril 2013 à 11h00, au cinéma Comoédia :  « Le Tableau »  de Jean-François Laguionie

Jean-François Laguionie

Né à Besançon, Jean-François Laguionie se passionne pour l’animation depuis sa rencontre avec Paul Grimault, dont il est l’élève durant plusieurs années. Après quinze années à réaliser des courts métrages, dont La Demoiselle et le Violoncelliste qui le révèle en 1965, il reçoit la Palme d’Or du court-métrage au Festival de Cannes 1978 pour La Traversée de l’Atlantique à la rame (film d’animation réalisé avec du papier découpé). Après ce succès, il fonde son propre studio, La Fabrique Il écrit de nombreux romans qu’il adapte à l’écran.

En 1985, il signe son premier long métrage d’animation : Gwen, le livre de sable. Passionné de l’animation à l’ancienne, développée par des équipes réduites, Jean-François Laguionie passe en moyenne huit ans sur chacun de ses projets. Depuis 1979, il n’a travaillé « que » sur quatre films d’animation, tous primés en France et à l’étranger :

  • Gwen, le livre de sable (1985),
  • Le chateau des singes (1995),
  • L’île de Black Mor (2003)
  • Le Tableau (2011).

Jean-François Laguionie travaille  également à l’animation pour la télévision, en alternant les fonctions d’animateur, directeur artistique, producteur et chef décorateur. Il participe à plusieurs séries (Lava-lava !, Souris souris) ainsi qu’à des téléfilms, comme les deux volets des adaptations des romans de  Jules Verne : Le tour du monde en 80 jours et Voyage au centre de la terre.

Le site officiel du film


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