Comme toutes les bonnes choses, peu à peu, mes anémones, mon cadeau d’amour, les protectrices de mes nuits s’en sont allées.
Petites fleurs évanescentes, au sujet desquelles j’avoue avoir eu quelques doutes, dont je pensais qu’elles ne seraient qu’un plaisir éphémère, une affaire de peu de jours, dont la beauté s’évanouirait que trop vite.
Mais une fois de plus j’ai été témoin qu’il ne faut pas se fier aux apparences, que celles qui semblent les plus fragiles, sont parfois les plus endurantes, et qu’avant de nous quitter elles s’épanouissent, nous livrant toute leur beauté poudrée sans artifices ni fausse pudeur.Classé dans:humeur