Bonjour Monsieur Guaino,
Avenue de la Grande Armée, un frisson a parcouru la foule entendant votre voix. Ce rythme et ces envolées ont fait penser à d'illustres chefs d'un hier que l'on souhaiterait aujourd'hui. Nous avons applaudi autant le tribun que le réveil de nos rêves de grandeur. Il suffirait d’un signe pour que la France se relève écrasant d’un regard les fausses élites singeant pathétiques ceux qui firent la République. Le voile du mensonge se déchire, la marchandisation de l’homme ne peut être. Ce combat ultime sera le début de la reconquête, d’une révolution pour la dignité humaine commencée à Pâques il y a 2 000 ans.
Descendant dans la fosse aux rats, vous n'hésitez pas à affronter chez ONPC la malhonnêteté intellectuelle et les coups bas. Combien sommes-nous à avoir attendu 1 heure du matin pour vous voir calmement délivrer un message démocratique à ces bobos qui se croient la France ? Et vous le fîtes magnifiquement. A l’image du Nouvel Obs, ils ne sont pas préparés, fils du mensonge, à combattre la vérité. Leurs injures sanctionnent leur défaite. Cette marque de gloire vous honore.
L’étape suivante sera douloureuse : Transformer cette victoire intellectuelle essentielle en une expression politique. Une recomposition politique douloureuse est attendue. Le PS a choisi les bobos contre les ouvriers. Le Front National navigue à vue, le Front de gauche pleure Chavez, l’UDI procrastine, le MODEM fut, l’UMP devra se trouver un cap ou mourir. Quelle souffrance pour un Raffarin venu à la tribune le 24 Mars jouer sa vieille partition et reparti, en catamini, sans avoir compris le peuple en face de lui.
Vous avez un grand rôle à jouer. Vos failles sont vos armes, votre humilité votre grandeur, vos doutes nos espoirs.