Vieil avare qui veut se venger des siens en les déshéritant, Louis se justifie dans une sorte de confession qu'il destine à sa femme: elle le précède dans la mort. Dépossédé de sa haine et détaché de ses biens, cet anti-clérical sera touché, par la lumière, in articulo mortis.
Outre une peinture au vitriol de la bourgeoisie, ce roman est le journal d’un homme à la fin de sa vie. Respecté – à peine – pour sa réussite sociale, même des siens et détesté par les autres, il se révèle peu à peu attachant, libéré, humain. Un chef d’œuvre de Mauriac qui résiste à plusieurs lectures, au fil des années.