Seuil, 4 octobre 2012, 427 pages
Résumé de l'éditeur :
Nice, 1922. Deux prostituées sont assassinées, le crâne rasé et le corps recouvert d'étranges symboles. Bientôt, ce sont des enfants qui disparaissent et qui sont retrouvés égorgés aux quatre coins de la ville dans une mise en scène macabre.
Louis Forestier, un commissaire des brigades mobiles créées par Clemenceau, se lance sur les traces de celui que les journaux ont surnommé "l'Ogre". Il est épaulé par Frédéric Berthellon, un spécialiste des pathologies mentales de l'hôpital Sainte-Anne venu exprès de Paris, et par Raphaël Mathesson, un richissime érudit, aviateur à ses heures perdues. Très vite, ils découvrent que le tueur observe un rituel inspiré de récits de l'Antiquité sur la descente des mortels dans le monde des Enfers.
L'affaire prend une dimension nouvelle quand le fils d'un millionnaire américain est enlevé par le tueur. Le compte à rebours commence: des ruelles miséreuses du vieux Nice aux luxueuses villas des hivernants, chaque indice est interprété pour tenter de saisir les motivations de l'Ogre, et de remonter sa piste.
Mon avis :
Voici un polar français de bonne facture qui respecte les codes du genre.
Qui plus est, il nous plonge dans les années 1920 sur la Riviera. Et même si les temps sont dures pour l'aristocratie, elle mène la belle vie.
L'auteur revient sur les grandes "affaires" qui ont défrayés la chroniques ces années-là : les chauffeurs de la Drôme, Landru, et la constitutions des célèbres Brigades du Tigre.
C'est également le début de la police scientifique et des empreintes digitales ; sans oublier les débuts de la psychiatrie clinique.
Un bon exercice de style pour l'auteur, même si il m'avait habitué à plus sombre.
L'image que je retiendrai :
Celle de la course de l'ogre sur les toits de Nice.