Au contraire des Passions qui évoquent la mort de Jésus, l’Oratorio de Pâques évoque sa Résurrection. Mais comme rien n’est jamais simple chez l’humain, aux chants de joie se mêlent des méditations dont la beauté toute intérieure prend des dimensions transcendantes face à l’abîme des alléluias de circonstance. Et ceci, grâce au génie de Johann Sebastian Bach, l’artiste qui offre le chemin le plus court entre l’humain et le divin, l’homme à qui Dieu est le plus redevable entre tous les hommes, assurément.
Paul Kristof
BACH, Johann Sebastian. Easter oratorio, BWV 249 (Glossa, 2012) Disponibilité
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