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Sergueï Paradjanov en DVD

Publié le 05 avril 2013 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Éperdument sensuel, profondément onirique, toujours non-conformiste, Sergueï Paradjanov restera comme un maître du visuel. Peu importent les histoires et les mythes, qui traversent son œuvre, ce sont les images qui comptent.
En seulement quatre films, sa créativité trace un profond sillon dans l’histoire du cinéma.

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Le coffret (4 DVD)

Contient les films : Les chevaux de feu, Sayat Nova, La Légende de la forteresse de Souram, Achik Kerib, conte d’un poète amoureux.

Compléments

  • Eros et Thanatos – 30 min
  • Souvenirs de Sayat Nova – 30 min
  • Andreï et Sergueï – 35 min
  • Orpheus descending – 33 min
  • Moi, Sergueï Paradjanov – 25 min

Les films

Les Chevaux de feu

« Les couleurs et les formes des Chevaux de feu atteignent une beauté qui était jusqu’ici inconnue au cinéma. » – Le Nouvel Observateur

« Il faut voir ou revoir Les Chevaux de feu. » – Télérama

Adapté de la nouvelle Les Ombres des ancêtres oubliés, Les Chevaux de feu est un conte situé dans les Carpates orientales sur la tragédie d’un amour impossible entre Ivan et Maritchka, dont les familles se détestent.

Plus qu’une histoire d’amour impossible entre fiancés de clans ennemis, ce film fut un éblouissement. Paradjanov y décrit des rites, des couleurs, des traditions médiévales, la force brute des éléments. Avec cette œuvre majeure, le cinéaste obtint une reconnaissance internationale.

Sayat Nova

« Laissez-vous prendre par cette beauté à couper le souffle, et vous comprendrez sans peine ce poème admirable sur l’art, la vie et la mort. » – Télérama

Véritable choc esthétique, Sayat Nova ne ressemble à rien qui ait été produit auparavant. Le film relate l’histoire du plus grand poète arménien du 18e siècle, en proposant une série de tableaux vivants représentants les moments clés de la vie du poète.

Censuré à sa sortie par le régime soviétique pour son anticonformisme, Sayat Nova est la « rencontre miraculeuse d’une œuvre plastique, cinématographique et poétique, et d’un collage surréaliste ». Un chef-d’œuvre cinématographique du 20e siècle.

La Légende de la forteresse de Souram

« Ce film est une apparition. Une hallucination, un sort jeté à la face du spectateur occidental overdosé de cinéma. » – Libération

Dans les temps les plus reculés, les Géorgiens décidèrent de construire une forteresse pour leur pays contre les invasions. Mais celle-ci s’effondre dès que l’on parvient au niveau du toit. Pour achever la forteresse, un beau garçon doit accepter d’y être emmuré vivant…

Réalisé après quatre années au goulag, Paradjanov montre avec La Légende de la forteresse de Souram, inspiré d’une vielle légende géorgienne, sons sens de la fresque épique et son goût pour la tradition du conte oral.

Achik Kerib, conte d’un poète amoureux

« Artistiquement, il y a peu d’artistes dans le monde entier qui pourraient remplacer Paradjanov. » – Andréï Tarkovski

L’histoire, en forme de conte, est celle d’un amour absolu entre Achik Kerib, jeune poète pauvre, qui chante la geste des preux avec son luth, et Magoul-Méguérie, la fille d’un riche marchand. Le père refuse le mariage déshonorant de sa fille avec ce vagabond. Achik Kerib doit alors faire fortune en mille jours et mille nuits pour obtenir le consentement paternel.

Dans celui qui fut son dernier film, Paradjanov rend hommage à son fidèle ami Andreï Tarkovski, lui aussi persécuté par le régime soviétique. Le film fut présenté à la Mostra de Venise en 1988.

Plus d’information sur le site des Editions Montparnasse


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