Samedi Séries #25

Ces deux dernières semaines j'ai beaucoup marché au rythme des rediffusions avec un gros gros morceau (à savoir deux saisons et demi) de Castle qui m'a rappelé de bons souvenirs. Malheureusement, plus j'avançais plus les enquêtes devenaient familières à tel point qu'à peine à la vue des premières secondes de l'épisode je me souvenais qui était le coupable. J'ai donc survolé le reste pour regarder des épisodes qui me plaisaient. Comme l'indique le billet d'hier j'ai aussi engouffré pas mal de Prison Break avec plus ou moins de plaisir mais en zappant énormément de minutes qui m'ennuyaient profondément. En parallèle toujours des épisodes de The Office (US) en repartant depuis la quatrième saison jusque vers la fin de la sixième. Toujours un pur bonheur, je ne me lasse vraiment pas de cette série et étant donné que la diffusion hebdomadaire est extrêmement chaotique pour la saison 9, je prend ma dose de The Office comme je peux. Côté nostalgie je suis retourné vers la première saison de How I Met Your Mother, plus par hasard qu'autre chose et je dois avouer que cette première saison fonctionne assez bien.
Castle, Saison 5, Episode 15 à 19    La saison touche à sa fin pour Castle et la qualité ne diminue pas d'épisode en épisode. C'est d'ailleurs étonnant qu'après cinq saisons, cette série policière parvienne à perdurer de la sorte. D'accord Nathan Fillion, bien que vieillissant, est génial et l'évolution de la relation Castle/Beckett est cool, mais on pourrait penser que la série tournerait en rond.   Bien au contraire. Ces cinq derniers épisodes sont tous plus originaux les uns que les autres et bousculent un peu les codes habituels de la série. Mention spéciale pour le double épisode (15 et 16) mettant en scène l'enlèvement d'Alexis. La promo a été grandiose autour de cet arc avec un vrai mouvement #SaveAlexis sur Twitter et les fans se sont réellement mobilisés en pensant que quelque chose de tragique allait arriver à la jolie rousse. J'ai beaucoup aimé ce côté plus sombre qu'à pris la série avec un Castle prêt à tout pour sauver sa fille. Le petit passage à Paris même si plus bricolé qu'autre chose, m'a fait plaisir aussi.   Dans Scared To Death, l'épisode 17, on joue avec un principe bien connu, celle de la vidéo qui annonce la mort de celui qui la regarde. Bien évidement c'est Castle qui la regarde et est convaincu qu'il va mourir. J'ai trouvé ça vraiment sympa, du typique Castle avec beaucoup d'humour et qui explore les recoins de la thématique utilisée. Pas forcément original mais ça fonctionne et ça allège un peu l'ambiance après le double épisode. Le caméo de Wes Craven m'a beaucoup plu, étant un grand fan de son travail.   L'épisode faisant le jour sur le passé de Ryan m'a beaucoup plu et a donné du volume a ce personnage, très sympathique, mais qui manquait d'un je ne sais quoi. C'était vraiment sympa de le voir évoluer dans ce milieu Irlandais au cœur de New York. Même si l'intrigue est un peu légère, la mise en scène et la prise de risque de Ryan rend l'épisode très stressant, notamment le face à face final.   Mais la palme revient peut être à l'épisode 19, The Lives of Others, très bien mis en scène et qui bouscule le schéma classique avec un Castle bloqué chez lui, contraint d'être témoin d'un sordide meurtre en face de chez lui. Tout l'épisode pointe vers une conclusion à laquelle je ne m'attendais pas du tout et qui m'a vraiment fait plaisir, pour ce que j'y voyais et pour le fait que la série parvient toujours à me surprendre.

Spartacus, Blood & Sand, Saison 1, Épisode 1    Je me suis enfin décidé à donner une chance à Spartacus, une série dont j'ai beaucoup entendu parler, en bien comme en mal. Après de nombreuses tentatives j'ai enfin réussi a regarder le pilote en entier et ce ne fut pas une pure partie de plaisir.
   L'épisode est ... inconsistant. L'histoire est à mes yeux un peu faiblarde et d'avantage un prétexte pour lancer Spartacus dans l'arène qu'autre chose. Ce que j'ai bien aimé c'est qu'on nous plonge directement dans la fameuse arène pour nous captiver un peu avant de revenir longtemps en arrière pour raconter ce qui mène le personnage à cet endroit. Si l'on avait pas eut ce petit aperçu, je dois avouer que je n'aurais peut être pas eut le courage d'aller jusqu'au bout. Ici on a la promesse qu'avant la fin de l'épisode on aura Spartacus qui combat dans l'arène.
   Le gros flashback qui au final est la majeure partie de l'épisode revient sur le passé de Spartacus et la trahison des romains jusqu'à sa captivité. Je n'ai pas été très passionné par les jeux de pouvoir des politiques et malheureusement le casting ne m'a pas convaincu malgré la petite apparence de Lucy Lawless. Les scènes entre Spartacus et sa femme sont assez cliché et n'apportent pas grand chose à l'intrigue.
   Le point fort, ou sensé être fort, de la série est bien évidement le visuel. Spartacus se veut marcher sur la même route que le film 300 avec les combats extrêmement stylisées et violents. L'idée est bonne mais le budget ne suit pas ce qui donne des séquences un peu bancales et pas forcément réussies. Les effets de sang sont vraiment mal utilisés et décrédibilisent un peu ces scènes à mes yeux. Il aurait fallut être plus subtil, plus habile tout en gardant ce niveau de violence et de dynamisme. La série se vente aussi de montrer un certain niveau de sexe à travers des scènes plus qu'érotiques, frôlant, à mes yeux, le pornographique. Non pas que ça me dérange, on voit du sexe dans énormément de médias de nos jours, mais ce n'est malheureusement pas très justifié dans Spartacus. J'ai l'impression que c'est d'avantage pour obtenir de l'audience qu'une vraie volonté artistique.
   Par acquis de conscience, j'ai décidé de regarder la suite en espérant une augmentation en qualité et une histoire un peu plus consistante. Si au terme de la première saison, Spartacus ne me convient toujours pas, je ne pousserais pas plus loin.