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Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent... - Eric-Emmanuel Schmitt

Par Jake @JakeVecc

Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de cretins vivent - Eric-Emmanuel Schmitt

Caractéristiques :

Genre : Roman

Grand format : 198 pages / 23,20 €

Résumé :

Eric-Emmanuel Schmitt nous compte combien Beethoven a pu marquer divers moments de son existence. Il cherche à retracer les moments importants de sa vie, afin de chercher pourquoi aujourd’hui, il s’est détourné de cette figure emblématique. Il s’agira donc ici, pour l’auteur, de faire une introspection qui lui permettra de nous livrer sa vision du monde et des Hommes. Cet ouvrage comporte une deuxième partie qui prend d’avantage la forme d’une petite histoire présentée par l’auteur comme une pièce de théâtre qu’il a écrite. C’est l’histoire d’une vieille femme vivant en maison de retraite qui comme l’auteur trouve un masque de Beethoven et se rappelle qu’étant enfant, elle entendait la musique en voyant cette effigie. Elle aussi se demande pourquoi elle n’entend plus le son de l’artiste en retraçant la même introspection…

Avis par Audrey :

Que dire de cet ouvrage ? Si ce n’est que je n’ai pas aimé la première partie, à mon sens bien trop différente de l’écriture habituelle de Schmitt. Cette introspection à la fois psychologique et philosophique est pompeuse et ennuyeuse. Le récit devient long et on perd son intérêt. Dans un autre de ses livres, Schmitt clame que le but de l’écriture est de provoquer le plaisir et qu’il ne doit pas y avoir d’autre intérêt. Or, ici il s’agirait presque d’un non sens car le récit expose des idées et essaie de démontrer un point de vu, mais n’est aucunement source de divertissement… L’autre partie heureusement relève le tout. L’histoire est drôle, originale et touchante. On retrouve bien la patte de l’auteur ici. L’amitié qui va naître entre Kiki et Boubaka expose un conflit des générations qui fait sourire. Ce qui est riche dans ce texte est qu’il traite à la fois de choses tragiques (il est question d’Auschwitz, de suicide) et de moments plus légers (conversation des petites vieilles autour de tasses de thé).


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