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Les entreprises encore trop modestes sur leur capacité à collaborer en externe ?

Publié le 08 avril 2013 par Pnordey @latelier
open innovation

Alors que beaucoup de sociétés entreprennent des initiatives en ce sens, peu se disent encore expertes. Mais les choses sont en train de changer.

Si beaucoup d'entreprises professent la collaboration et l’innovation ouvertes, il semblerait qu'elles aient encore du mal à se dire expertes en la matière. A cet égard, NineSigma, - acteur technique de l’innovation ouverte aux Etats-Unis auprès de grands groupes, interroge dans une étude* le sentiment des entreprises quant à leur degré d’adoption de la collaboration, en interne, avec son réseau traditionnel externe et étranger. Les résultats sont étonnants: 70% des entreprises considèrent être novices, - «early stage», en terme de collaboration dite «globale», et aucune ne s’avance maîtresse, - «leading», en la matière.

Les entreprises ont la collaboration modeste

En interne, les entreprises se révèlent plus conscientes de leurs efforts. En effet, deux tiers se disent très engagées dans la collaboration en interne. Mais pèchent là encore par modestie: 6% se considèrent expertes. Dans le détail, elles expliquent ce manque par le fait qu’à 36%, la collaboration ne trouverait sa place que dans certains départements contre 32% de manière globale. «Entre nos départements, la communication et collaboration sont minimes. L’information parvient aux managers décisionnaires, mais pas aux subordonnés, faute de processus établis.», révèle l’un des sondés.

Le sourcing, graal de l’entreprise «ouverte»

10% reconnaissent que la collaboration ne fait pas encore partie de leur culture d’entreprise. La faute revient selon les entreprises à un défaut de processus de collaboration établis, mais aussi à un manque de ressources. En externe, la collaboration avec des partenaires se heurterait à une frilosité juridique, et à un souci d’identification des interlocuteurs adéquats, et porteurs pour l’organisation. Et c’est là la conclusion de l’étude. Ses auteurs soulignent que ce n’est pas tant l’invention en soi, ou l’infrastructure technique qui font défaut, mais leur détection.


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