Alain bizos : aux armes et cætera

Alain Bizos, photographe de renom de la Galerie Vu’ à eu la bonne idée de s’installer à New-York en 1969 pour assister Arman, sans doute l’un des artistes Français les plus reconnu du 20ème siècle. Lorsqu’il se livre, lors de ses différentes interviews , il aime à raconter que Warhol habitait à 10 blocs de chez lui, Jasper Johns également ainsi que Rauschenberg et Lichtenstein… on aurait presque envie de faire un retour vers le futur et d’emménager en coloc avec lui. Ayant grandi avec la fleur du pop-art, il n’est donc pas étonnant que ce jeune homme à l’époque ait la primeur de l’avant garde et baigne dans tous ces courants, qui chez nous, ont donné naissance à une presse engagée comme Actuel, Libé ou les graphistes de Bazooka.
Étonnamment c’est grâce à un reportage dans Paris-Match qu’Alain Bizos s’est fait connaître, celui qu’il a réalisé suite à la mort de Jacques Mesrine en 1979, ou plutôt un photoreportage d’auteur.
S’ensuivront une série de photos sur Nina Hagen qui restera dans les annales et un travail entre art et actus ou info et intox, au choix.
Quoi qu’il en soit, nous avons aimé le premier volet de l’expo « En toute liberté » tout juste terminée, mais nous attendons le second volet du 12 Avril au 11 mai à la Galerie VU‘. Une expo en deux temps, pour une œuvre de plus de 40 ans, Avec l’humour comme arme sur une œuvre de plus de quarante ans, il fallait une expo en deux temps pour ce monument.