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La petite fille qui aimait la lumière, Cyril Massarotto

Par Maliae

lumièreRésumé : Barricadé dans sa maison au coeur d’une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous
pour recueillir une petite fille blessée.

L’enfant ne parle pas, elle ne prononce qu’un mot : «Lumière», elle qui a si peur du noir. Alors, le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d’avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu’on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d’un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.

Avis : aimant beaucoup cet auteur j’avait hâte de lire ce livre, et je n’ai aucun regret, c’est encore une fois un livre que j’ai adoré. Le point de vue est alterné, entre le vieillard et la petite fille, chacun sa façon de voir le monde, de le vivre, de le connaître. La petite fille n’a jamais connu que la guerre, les égouts, la faim, l’obscurité, la maltraitance. Le vieillard a connu l’avant, et vit caché dans sa maison, de ces « autres » qui font si peur, qui ont tout détruits et qui veulent encore tuer. On ne sait pas vraiment qui sont ces « autres », mais on sait qu’ils sont cruels et qu’ils veulent tout détruire.

J’ai adoré la petite fille, elle est trop mignonne et trop marrante, ses réactions sont juste adorables et son attachement est beau. Le vieillard aussi m’a immédiatement plu, on sent sa tristesse, la dureté de ce qu’il a vécu, de ce que la guerre a détruit chez lui et de l’espoir qui lui manque parfois (mais qui est quand même un peu là). Des scènes très touchantes, un livre qui passe hyper vite mais qui nous laisse le temps d’apprendre à les connaitre, à les aimer, à aimer leur relation et à espérer pour eux et avec eux.

La fin est terrible, très belle comme le reste et si j’ai un peu chouiné tout le long du livre là je me suis transformée en fontaine, trop émue, trop triste, trop tout. C’est une histoire magnifique, raconté très poétiquement et que j’ai adoré, avec une fin très émouvante, je le recommande.

Phrase post-itée : 
« C’est injuste, si l’on y pense : quand on a la vie devant soi, on fait les choses à toute vitesse, et quand le temps nous est compté, on perd celui qu’il nous reste à se mouvoir au ralenti. » c’est une belle réflexion

« Le piano n’est pas le roi des instruments, il en est l’empereur, le messie. » j’adore cette phrase énoncée comme une vérité, et comme je suis fan de piano…

3 plus : 
- la couverture
- l’histoire magnifique et l’écriture, les points de vue
- les personnages

1 moins : 
- on en veut encore

Ce livre répond aux challenges suivants : 

Les challenges de l'année 2013
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