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Breakfast Club (The Breakfast Club)

Publié le 10 avril 2013 par Cinephileamateur
Breakfast Club De : John Hughes.
Avec : Emilio Estevez, Anthony Michael Hall, Paul Gleason, John Kapelos, Judd Nelson, Molly Ringwald, Ally Sheedy, John Hughes, Ron Dean, Tim Gamble...
Genre : Comédie.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 32.
Date de sortie : 11 septembre 1985.
Synopsis : Cinq lycéens aux caractères totalement opposés se retrouvent en colle un samedi après-midi. Au fur et à mesure que la journée passe, ils discutent, se déchirent et finissent par se trouver plus de points communs qu'ils ne pensaient.
Bande annonce française
"Monsieur Vernon, nous acceptons d’avoir sacrifié tout un samedi en retenue parce que vous pensez que nous avons fait un truc mal. C’est vrai c’était mal, mais nous trouvons absurde le sujet de dissertation que vous nous avez donner, « qui penser vous être ? » qu’est-ce que ça peut vous faire. Vous nous voyez comme vous voulez bien nous voir parce que c’est plus simple et parce que ça vous arrange, vous nous définissez comme, un surdoué, un athlète, une détraquée, une fille à papa et un délinquant, vrai ou faux ? Et c’est ainsi que chacun de nous voyait les 4 autres encore à 7 heures. l’intox avait marché à fond.
Nous vous avons trouvé une définition très simple, chacun de nous est à la fois un surdoué, et un athlète, et une fille à papa, et un délinquant. Ça vous va ?
Signé le Breakfast Club."

3
Breakfast Club
Depuis le temps qu'on me parlait de "Breakfast Club", j'ai enfin réussi à le voir. Considéré comme culte par certains, j'étais à la fois très curieux de le découvrir et en même temps, j'y allais un peu à reculons car jusqu'à présent, le film ne m'attirait pas plus que ça. Mais bon, j'ai enfin franchi le pas en insérant le dvd qu'on m'avait prêté il y à plusieurs mois de cela dans mon lecteur.
C'est peut être son statut de "film culte" qui fait ça, peut être qu'inconsciemment j'avais élevé la barre trop haute pour ce film mais quoiqu'il en soit, j'ai été un peu déçu. Certes le scénario écrit par John Hughes est bon mais j'ai pas trouvé le film aussi fun que je l'espérais. Le côté dramatique de cette intrigue, bien que léger, est intéréssant mais l'humour de cette comédie ne m'a pas parlé plus que ça. Il m'a même laissé assez indifférent et si je reconnais que quelques passages ont suscité chez moi un sourire, globalement, je suis quand même très loin de la claque que j'espérais à tel point que plus le film avançait et plus je m'en désintéressé un peu...
Après, ce n'est pas mauvais pour autant et peut être que si j'avais découvert ce film plus jeune je l'aurais plus apprécié mais là, je suis quand même resté sur ma faim. Reste quand même l'utilisation totalement assumé de différents clichés afin de mieux les bousculer qui en donne un film plaisant mais à aucun moment malheureusement, je n'ai eu envie de faire parti de ce club, trouvant même parfois les différents personnages assez agaçant. C'est dommage car du coup vers la fin quand tout le monde met cartes sur table, j'ai pas du tout été touché par leurs histoires respectifs allant même jusqu'à trouver certains monologues un peu long.
Pourtant le casting s'en sors bien et fait ce qu'on attends de lui. Pour avoir testé les deux versions au cours de mon visionnage, je précise quand même que j'ai une petite préférence pour la version originale, les voix françaises étant particulièrement mal choisi je trouve même si elles accentuent certains clichés sans en avoir forcément besoin. La version française ne gâche pas le film mais on prends bizarrement plus de plaisir dans sa version originale à mes yeux. Après, comme je l'ai dit, la distribution s'en sors bien sans forcément non plus être transcendant.
C'est ainsi que j'ai bien aimé Judd Nelson dans le rôle de John Bender. Il surjoue à fond, comme l'ensemble des personnages ça manque un peu de finesse mais heureusement qu'il était là pour réveiller un peu ce groupe. C'est grâce à son personnage principalement que les barrières se fissurent et le comédien réussi à ne pas être trop agaçant malgré son côté tête à claques. J'ai bien aimé aussi Ally Sheedy en Alysson Reynolds. Faut croire que j'ai un faible pour les personnages les plus détraqués mais c'est ceux qui mettent le plus de vie dans ce film. Emilio Estevez en Andrew Clarke se contente pour sa part du minimum syndical tout comme Anthony Michael Hall en Brian Johnson pendant que je trouvais parfois trop lisse Molly Ringwald en Claire Standish. A noter le petit caméo sympathique de John Hughes dans le rôle du père de Brian, la bonne prestation de Paul Gleason en Richard Vernon et John Kapelos très bon en Carl (j'aurais bien aimé voir un peu plus ce dernier dont je trouvais le personnage intéréssant).
Derrière la caméra, c'est finalement à l'image de ce film. C'est très sympathique à voir, c'est une réalisation très agréable mais c'est loin d'être la claque que j'attendais. Je sais aps pourquoi mais je m'attendais à plus de folie dans la réalisation de John Hughes qui est bonne mais très académique. Il n'y à pas vraiment de plans qui m'a marqué malheureusement hormis peut être la scène de danse bien ficelé ou le plan final avec John levant le bras en l'air qui clôture bien ce film. Pour le reste, j'ai pas été plus emballé que ça même si encore une fois, ça n'enlève en rien les qualités de cette mise en scène légère qui correspond bien à ce film.
Les décors sont malgré tout bien exploité puisqu'on ne ressens pas trop d'ennui non plus même si j'ai eu cette sensation désagréable d'être prisonnier aussi face à ma copie. J'ai beaucoup apprécié aussi la bande originale composée par Keith Forsey qui colle très bien à cette époque. Les choix des musiques m'a semblé judicieux et j'ai beaucoup aimé celle qui ouvre et qui ferme ce long métrage donnant un peu de peps à ce film qui en manque un peu je trouve. Le montage reste en tout cas efficace et malgré son côté classique, ce divertissement reste plaisant.
Pour résumer, malgré un avis en demi teinte, je ne pense pas que "Breakfast Club" soit un mauvais film. Je pense juste que je l'ai découvert beaucoup trop tard et que du coup, il ne m'a pas parlé plus que ça. Son statut de "film culte" pour certains à sans doute fait qu'inconsciemment j'ai mis la barre un peu trop haute vis à vis de ce film que j'ai trouvé du coup pas ennuyeux mais pas très passionnant quand même. Ça reste un divertissement sympathique que je pourrais revoir du coin de l’œil mais me connaissant, il y à fort à parier que d'ici quelques semaines je l'aurais un peu oublier et je le regrette car le concept de base de cette histoire me plaisait bien.
Breakfast Club
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