Magazine Culture
Alors qu'un avion la ramène de New-York à Paris où elle s'apprête à se marier, la belle Julie se retrouve assise à côté
d'Antoine, un séduisant débauché qu'elle a aimé 3 ans plus tôt. Elle va tout faire pour l’éviter alors qu'il compte sur ces 7 h de vol pour la reconquérir! L'occasion pour nous de voyager dans le
passé et de revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, autant de scènes rocambolesques, romantiques et corrosives qui vont faire de ce voyage le plus bouleversant de leur vie.
Avec Nicolas Bedos, Ludivine Sagnier, Clémentine Célarié
Mon humble avis : Une salle de cinéma pleine à craquer et à séparer les couples
pour ce film un mardi soir !!!
Ceci dit, Amour et Turbulence se laisse bien regarder, est une comédie romantique mais plus touchante que franchement drôle. On ne peut
pas dire que la salle ait explosé de rire toutes les 10 mn.
Ce film est moitié huit clos, dans un avion en classe business et moitié flash back, puisque les deux anciens amoureux se rappellent
malgré eu et pour le plaisir de leur auditoire captivé (passagers, stewart), les hauts et les bas de leur ancienne relation et surtout, ce qui a mener à une rupture irrémédiable.... Dont chacun
s'est consolé à sa façon... Julie, en rencontrant un homme parfait(ement rassurant et ennuyant) et Antoine, à reprendre son marathon de jupons. Les deux rôles sont extrêment bien distribués.
Ludivine Sagnier est l'atout fraîcheur et ingéniosité du film, quant à Nicolas Bedos, il incarne à merveille le dandy flambeur, dragueur, sur de lui et à priori imbuvable... A priori oui,
car l'habit ne fait une fois pas le moine. Les scénarios sont bien écrit, le rythme soutient l'attention et l'intervention de Clémentine Célarié est jouissante, avec les réparties qui vont
avec.... Regardez bien le cynisme du T.Shirt qu'elle porte sur la fin... Admirez le petit dessin en dessous du slogan "Happy Alone"...
Par moment, la mise en scène nous offre des effets très inventifs, voire inédit. Un bel effort à récompenser !
Par contre, et là, c'est ma déformation professionnelle qui va parler.... Le film est bourré d'incohérences aériennes.... Et je trouve
dommage que les metteurs en scène ne fasse pas un peu plus attention à cela....
1/ Le fameux George qui cloture l'enregistrement de l'avion ne peut pas être stewart dans l'avion. Soit on est agent d'escale, soit on
est PNC, personnel navigant commercial, à savoir Stewart ou hôtesse. Mais ce sont deux équipes et deux métiers bien différents....
2/ Les vols qui quittent New York pour Paris, la côte Est Américaine, le Mexique, la Caraïbe.... décollent tous en fin d'aprem et ou
début de soirée et ainsi assurent un vol de nuit....
Ici, le vol décolle et l'on propose immédiatement le breakfast à Julie... Puis on ferme les hublots pour la nuit.... On les rouvre pour
le diner, un beau soleil brille alors que le vol doit être de nuit.... Bref, dans la réalité ce n'est pas dans ce sens
3/ A l'atterissage, nos deux héros n'ont pas attaché leur ceinture... Business class or not, that' not the question !
Je sais, j'ai le sens de l'observation et du détail... Quel métier pourrais-je faire avec ces qualités qui sont aussi de gros défauts
?