Que deviennent nos données une fois que l'on est décédé ? C'est vrai, ce n'est pas une question particulièrement réjouissante mais il faut bien y penser un jour ou l'autre…
Sur Google c'est vous-même qui choisissez ce que vont devenir vos données, comme le révèle le site Web Mashable. Détenteur d'un compte Gmail, Google+ ou Picasa, vous définissez une période d'inactivité (six mois, un an…). A l'issue de ce "silence" vos données sont soit détruites, soit transmises à un tiers de votre choix.
Pas de panique, si par le plus grand des hasards vous étiez pris en otage par une tribu en Papouasie Nouvelle-Guinée et que ce délai était écoulé, Google se charge de vous envoyer un petit mail d'alerte et un SMS pour vous prévenir de la destruction de vos comptes. Si vous ne réagissez pas à ces rappels, le fournisseur vous considère comme définitivement perdu.
Et les autres ? Le réseau social Facebook joue la carte de la simplicité. Si un de vos contacts décède, vous avez la possibilité de remplir un formulaire en ligne avec le nom de la personne, l'adresse et l'URL associées à son compte et une preuve de son décès. Après cette tâche administrative, vous pouvez soit demander à fermer son compte, soit le transformer en "mémorial", afin en quelque sorte, que ses contacts ne l'oublient pas.
Sur Twitter, le mécanisme est le même… en plus compliqué ! La personne qui souhaite clôturer le compte d'un proche décédé doit être en mesure de transmettre son certificat de naissance, son permis de conduire, une déclaration sur l'honneur ainsi que la notice nécrologique d'un journal. Une tâche bien ingrate…