Parrainage du cinéaste tunisien, Nouri Bouzid
Cette 13e édition fait la part belle à la créativité des femmes cinéastes, engagées pour la liberté et l’évolution de leur société, et offre cette année encore un panorama précieux de la cinématographie des pays arabes, avec une présence forte du documentaire – dont se sont emparés de nombreux réalisateurs pour témoigner des mutations récentes de leur pays. Des cinéastes syriens, marocains, égyptiens, libanais, algériens, tunisiens nous feront l’honneur de leur présence.
En ouverture, L’Amante du Rif de Narjiss Nejjar, réalisatrice de talent remarqué avec LesYeux Secs en 2003 à la Quinzaine des Réalisateurs. Le film montre une histoire de femmes invisibles, vulnérables, malmenées par la vie et par les hommes.
Hala Alabdalla, figure clef du cinéma syrien et porte-parole de toute une génération de cinéastes anonymes de la révolution, traite de la censure au Proche-Orient à travers le dessin satirique dans Comme si nous Attrapions un Cobra.
Safaa Fathy, poète, cinéaste et essayiste égyptienne, observe les bouleversements de l’Egypte et rend hommage à son frère dans son très beau film, Mohammad Sauvé des Eaux.
Vient ensuite un premier long-métrage très réussi, Pays Rêvés, de la libanaise Jihane Chouhaib: 4 artistes cosmopolites d’origine libanaise se promènent, dansent et découvrent, selon les cas, des lieux du Liban qu’ils ont vécu ou rêvé.
Dans une Tunisie confrontée à l’incertitude politique, en avant-première, Millefeuille de Nouri Bouzid aborde la menace qui pèse sur la liberté civique du tunisien en général et de la femme en particulier.
Le Professeur de Mahmoud Ben Mahmoud, tourné quelques semaines seulement avant le 14 janvier 2011, réussit une chronique politique sur fond de batailles amoureuses et signe le renouveau d’un cinéma tunisien.
Au programme, quatre long métrages de jeunes cinéastes : Le premier long-métrage du réalisateur syrien Meyar Al Roumi, Round Trip, nous transmet une image contemporaine de la Syrie. Une histoire d’un voyage en train et d’une relation amoureuse entre deux individus. L’éclairage est lumineux – l’amour et l’intimité ne sont pas caché dans l’ombre. L’algérien Lamine Ammar Khodja, présentera Demande à ton Ombre, un retour au pays natal tourné sur le ton de la comédie. Enfin, le cinéaste palestinien Sameh Zoabi signe son premier long-métrage avec Le Téléphone Arabe.
Jeudi 2 mai
20h30 SOIRÉE D’OUVERTURE
En présence de Narjiss Nejjar
L’Amante du Rif (N. Nejjar)
Vendredi 3 mai
19h Mohammad sauvé des eaux (S. Fathy)
En présence de Safaa Fathy
21h15 Round Trip (M. AL Roumi)
En présence de Meyar AL Roumi
Samedi 4 mai
15h Comme si nous attrapions un cobra (H.Alabdalla)
En présence de Hala Alabdalla
18h Pays rêvé (J. Chouaib)
En présence de Jihane Chouaib
20h30 Le professeur (M. Ben Mahmoud)
En présence de Mahmoud Ben Mahmoud
Dimanche 5 mai
14h30 Demande à ton ombre (L. Ammar-Khodja)
En présence de Lamine Ammar-Khodja
17h Le téléphone arabe (S. Zoabi)
19h AVANT-PREMIERE / Millefeuille (N. Bouzid)
En présence de Nouri Bouzid
Plus d’infos sur www.institut-lumiere.org
Manifestation organisée par Regard Sud : www.regardsud.com
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