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[Samedi Séries] #26

Publié le 13 avril 2013 par Haiyken @JALFDM
   Un sacré mélange de nouveautés et de rediffusions cette semaine encore.   How I Met Your Mother que j'ai continué en sachant pertinemment que j'allais être laissé au bout d'un moment et que j'allais être une fois encore agacé par de nombreuses choses au fur et à mesure de l'avancée des saisons. J'ai quand même passé un bon moment et passé les épisodes un peu trop ennuyeux ou trop émotionnels. Je revois cette série pour rigoler, pas pour revivre l'histoire. J'ai tout de même apprécié le panel de procédés narratifs qu'utilise la série avec parfois des épisodes assez complexes et originaux. Dommage qu'ils n'aient pas réussis à conserver cette fraicheur avec le temps. Le dernier épisode diffusé en date était sympa mais ça faisait un peu forcé.    The Office quant à elle remonte vraiment bien malgré l'arc sur Pam et Jim qui me fait un peu peur. J'ai du mal à voir où ils veulent en venir et j'aurais quelque part aimé que ce couple reste parfait du début à la fin. Était il nécessaire de noircir le tableau juste avant la fin ? L'épisode Stairmaggedon était génial et met une nouvelle fois en scène le duo Dwight/Clark avec un Stanley au top de sa forme (façon de parler). J'adore Stanley car losqu'il est au centre d'un épisode il ne le fait pas à moitié et c'est toujours hilarant. Globalement, j'aime bien l'idée d'amorcer concrètement la dernière ligne droite avec le Documentaire. J'ai hâte de savoir quelle conclusion on nous réserve mais pour le moment on secoue un peu tout le monde et c'est vraiment une bonne chose.   Community peine à lancer cette nouvelle saison. Malgré de bonnes idées, on a un peu l'impression que c'est forcé et qu'on ne sait pas bien où on va. Une critique générale qui se fait entendre à propos de la série - et que elle même tourne en dérision - est qu'on se demande où est passé la période où elle traitait d'une groupe d'étudiants dans un Community College. Peut être ont-ils décidés d'aller trop loin, trop fort et trop vite, je ne sais pas. Cela me fait toujours sourire, parfois rigoler, mais on a du mal à reconnaitre ce qui nous plaisais dans les deux premières saisons. Il aurait peut être fallut bien plus tôt secouer le Groupe d'avantage, introduire des nouveaux éléments et éviter de réutiliser encore et encore les mêmes stratagèmes. J'aime bien cependant l'évolution d'Abed et le fait de le faire avancer vers quelque chose de plus mature tout en conservant son côté unique. Troy et Pierce me font bien marrer mais je me demande encore quelle est la place de Shirley dans tout ça. A côté, le triangle amoureux Jeff/Annie/Britta n'a plus beaucoup de consistance alors que j'aurais imaginé qu'il prenne plus d'ampleur. L'épisode avec les marionnettes n'était pas obligatoire. Les chansons ne m'ont pas spécialement dérangées mais j'ai simplement trouvé que l'épisode ne racontait au final pas grand chose. Je suis également un peu déçu par le personnage de Chang qui n'était clairement qu'à sa place en tant que professeur loufoque et un peu taré. Je croise les doigts pour que ça s'améliore. #SixSeasonsAndAMovie
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Mad Men, S06E01-02, The Doorway   La reprise tant attendue de Mad Men. J'ai commencé cette série tardivement, alors que la cinquième saison était déjà terminée, et même si j'avais déjà fait plusieurs tentatives auparavant, les débuts n'ont pas été un visionnage facile.   Il faut dire aussi que Mad Men n'est clairement pas une série d'action et que c'est par moment assez difficile de ne pas décrocher. La série suit lentement l'évolution de Don Draper, agent publicitaire au début des années 60 dans une grande agence de New York. Ce qui est séduisant c'est le cadre des années 60, l'énorme flashback que l'on fait en regardant la série. Je suis bien trop jeune pour connaitre tout ça et même mes parents ne l'ont connu qu'en étant très jeunes. C'est en quelque chose une découverte culturelle d'un passé oublié.   Étant donné que la série n'a pas réellement d'intrigue mais suit d'avantage tout un panel de personnages, il est dur de voir ou la série nous mène ce qui fait que la première saison est un peu délicate à aborder. Il faut être indulgent et prendre un peu sur soi dans un premier temps mais au bout de plusieurs épisodes on vient à prendre en affection certains personnages et on se rend compte petit à petit qu'on a diablement envie de voir la suite.   Tout ça pour dire que même si j'attendais cette nouvelle saison de Mad Men, j'avais un peu peur de me lancer, n'étant pas sûr d'être toujours aussi passionné par la série plusieurs mois après la cinquième saison. Pourtant, ce double épisode a réussi a me plaire malgré ses quelques lenteurs. J'ai particulièrement aimé toute l'introduction où Don ne prononce pas une seule parole pendant de longues minutes. Assez intéressant et donne une ambiance toute particulière. Don est, tout comme nous, déconnecté de ce qu'il se passe à New York, aussi, lorsqu'il revient à la nouvelle agence créée en fin de quatrième saison, tout est nouveau.   J'aime beaucoup l’évolution visuelle de la série qui passe les années 60 en se rapprochant des années 70. Le mobilier évolue, les couleurs évoluent et l'ambiance évolue aussi. On s'éloigne de la froideur du début de série pour aller vers quelque chose de plus vivant, de plus en plus contemporain. Les relations entre homme et femme évoluent également et chez certains personnages, le changement est de plus en plus flagrant. C'est le cas de Peggy, qui a pris son envol, et dont l'histoire m'intéresse beaucoup. En parallèle on a des personnages comme Roger ou Betty qui semblent un peu bloqué dans une autre époque tandis que Don semble tout simplement déconnecté de tout depuis ses vacances à Hawaii, de son époque comme des gens qui l'entourent.   Le double épisode souffre de quelques lenteurs mais il a au moins la qualité de réintroduire la totalité du casting même si certains sont un peu mis en retrait. J'aurais par exemple bien aimé avoir un peu plus de Joan à l'écran, car Christina Hendricks est ravissante mais surtout à la suite de l'arc qui l'a fait devenir un des partenaires de l'agence. C'était un changement majeur pour la dynamique de la série et j'aurais aimé que cela soit un peu plus abordé.
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Hannibal, S01E02, Amuse Bouche   Je ne sentais pas la nécessité de faire un billet à part pour cet épisode. Non pas qu'il manque de consistance, bien au contraire, mais j'aimerais laisser de la place pour autre chose que des séries pendant la semaine.   Ce deuxième épisode m'a beaucoup plu et j'ai trouvé qu'il mariait très bien l'idée du fil rouge avec le principe de "l'enquête du jour".  Car une grande partie de l'épisode se concentre sur l'après-coup du pilote et de l'affaire résolue par Will Graham. Je trouve que c'est une bonne idée de donner autant d'importance a cette première affaire. En plus d'être la première à utiliser Hannibal comme consultant, c'est aussi la première qui fait replonger Will dans cette psychose permanente. En parlant d'Hannibal, j'ai été agréablement surpris de son utilisation. Pas sur le terrain, non, il reste dans son univers, dans son cabinet de consultation où il joue avec l'esprit des différents personnages. On le voit cependant chez lui, dans son antre, lors d'un diner avec Jack et on ne peut s'empêcher de retenir son souffle dès que l'on voit apparaître de la nourriture. D'avoir mis ça en place dès le début est très intelligent et donne une vraie tension dans des scènes en apparence anodines.   L'enquête de l'épisode est macabre au possible et se révèle assez originale. J'ai vu beaucoup de séries policières avec des morts et des tueurs divers et variés mais je ne pense pas avoir vu quelque chose d'aussi sordide depuis longtemps. J'aime l'idée que la série ne prenne pas de gants pour montrer dans quel univers évoluent les personnages. Ces cadavres recouverts de champignons, nourris avec des tubes alors qu'ils étaient enterrés. Vraiment glauque.   La partie qui m'a le plus étonné a été l'introduction d'un nouveau personnage, la journaliste Fredricka "Freddie" Lounds qui prend rapidement de la place dans l'épisode. Son face à face avec Hannibal est vraiment tendu et montre les compétences du psychiatre pour dévoiler ses adversaires. Je suis curieux de savoir si Freddie sera présente dans la suite plus régulièrement ou juste ponctuellement. Elle est en tout cas bien intriguante.   J'ai beaucoup aimé, une fois de plus, le visuel de l'épisode, avec les effets de narration qui servent une fois de plus à la perfection. Plusieurs symboles de mettent progressivement en place, dont le cerf qui rôde dans l'esprit de Will. Je trouve ça intéressant et vraiment bien pour le fil rouge de la série.
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