Pétri de bonnes intentions, Oblivion, tel quel, ne fonctionne pas et c’est dommage. D’abord parce que c’est un concept original et que ça se fait rare, que Tom Cruise semble très impliqué comme à son habitude, et que Joseph Kosinski a soigné le visuel, évoquant parfois Prometheus dans sa froideur.
Olga Kurylenko est plus jolie que bonne actrice et on a vu Morgan Freeman plus convainquant, c’est peu dire. Oblivion n’a pas les moyens de ses ambitions, et la mise en images du scénario ne parvient pas à transcender les concepts abordés . Le récit en devient inutilement confus, et ne créé pas l’empathie nécessaire à engager suffisamment émotionnellement le spectateur.
Malgré l’abattage de Tom Cruise , Oblivion ne décolle pas vraiment et la musique passée à la moulinette Dark Knight écrase tout, sans être pour autant efficace et appropriée. A ce propos il est temps que les studios envisagent une autre façon de composer de la musique de film que la sempiternelle recette à la Hans Zimmer/ Remote Control . Il est clair que feu Jerry Goldsmith aurait été ici le bienvenu.
Oblivion propose toutefois un univers intéressant et une direction à emprunter. Joseph Kosinski aurait tout à gagner à offrir une version longue de son film qui, en l’état, nous laisse sur notre faim.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble