Magazine Ebusiness

Dans les pays émergents, le soutien d'un projet de m-santé se fait à toutes les échelles

Publié le 15 avril 2013 par Pnordey @latelier
 Dans les pays émergents, le soutien d'un projet de m-santé se fait à toutes les

Parvenir à la stabilité économique pour une initiative du secteur de la m-santé n'est pas toujours le plus aisé. Observer et contrôler la chaîne de valeur d'un projet serait la clef de la réussite.

La durabilité économique des modèles ayant cours dans le secteur de la m-santé peuvent parfois être sujets à caution, notamment pour des managers ou des donateurs qui parviennent difficilement à concrétiser leur projet. La mHealth Alliance rappelle donc, avec soin, la nécessité de souvent ré-évaluer le cours de l'offre et de la demande sur un marché local, en particulier dans les pays émergents qui sont l'un des fers de lance des développements du mobile, mais aussi de ne pas oublier les différents acteurs d'une chaîne de valeur d'un projet. En effet, selon ce rapport, la stabilité économique d'un projet passe par une bonne connaissance et une bonne maîtrise de cette chaîne de valeur, ce qui n'est pas toujours le cas. Qu'il s'agisse d'organisations gouvernementales ou non gouvernementales, des employés du secteur de la santé, des fournisseurs du matériel hardware ou plus simplement des acheteurs d'un produit, quel qu'il soit, tous ces acteurs peuvent changer. Et les conditions d'un marché, liées à des facteurs économiques ou politiques peuvent elles aussi se modifier, au grand dam des créateurs d'un projet.

Cycle de vie d'un service de m-santé

Parvenir à la stabilité économique d'un modèle, en particulier dans les pays émergents, ne peut pas se faire en un seul mouvement et, une fois cet état achevé dans la maturité d'un projet, il ne peut être maintenu que par une gestion et une évolution constante. Si une communication parfaite entre les différents acteurs d'une chaîne de valeur peut paraître un point déjà acquis, le rapport recommande aux premiers donateurs à la base d'un projet de s'assurer que toutes les structures se mettent en place, comme par exemple la présence d'exécutants afin de vendre le produit. L'échec d'un produit devrait reconduire les créateurs d'un projet à reconsidérer la chaîne de valeur et à l'élargir. Le rapport prend pour exemple le service Changamka, qui dispose d'un service de micro-assurance et qui a dû, pour sa part, entamer un partenariat afin de développer son service de micro-assurance.

Atteindre l'âge de raison

L'exemple de Changamka soutient l'une des recommandations principales de ce rapport : être capable de différencier son produit sur un marché local. En effet, le service recherche à fournir un service de santé au prix le plus abordable possible. Il dispose d'une part de son service d'assurance mais aussi d'un plan d'épargne santé en particulier pour les soins relatifs aux nourrissons et un programme de coupons qui assiste les femmes dans l'accès et l'utilisation de subventions gouvernementales pour les soins de santé. Cette diversité permet de démontrer aux acheteurs économique, aux ONG comme au secteur public, de montrer la valeur d'un investissement, et ce dans le but de poursuivre ces opérations sur le long terme.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pnordey 18702 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte