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Judd Winick et Guillem March – Catwoman, La Maison de poupées (Tome 2)

Par Yvantilleuil

Judd Winick et Guillem March - Catwoman, La Maison de poupées (Tome 2)Après le très bon Catwoman – La Règle du jeu, Judd Winick et Guillem March poursuivent le fameux relaunch « The New 52 » de cette saga en proposant un deuxième volet intitulé « La Maison de Poupées », reprenant les épisodes #7 à #12 de la série US, ainsi que l’épisode #0, écrit par Ann Nocenti.

Notre belle héroïne est cette fois confrontée à un mystérieux individu qui kidnappe les prostituées de Gotham City. Accompagnée d’un nouveau partenaire (sorti de nulle part), elle devra faire face à de nombreuses menaces, dont l’inspecteur Carlos Alvarez, le Pingouin et un Ergot issu de la Cour des hiboux. Le temps de deux épisodes, la femme-chat doit donc affronter cette fameuse menace qui semble vouloir relier les différentes séries de la Bat-universe (Batman, Nightwing et Catwoman). Heureusement pour elle, l’Ergot en question semble bien moins redoutable que ceux que Batman a dû affronter dans Batman – La cour des Hiboux et ce cross-over est plutôt bien intégré à l’ensemble, même s’il n’apporte pas grand-chose à l’histoire principale.

L’intrigue proposée par Judd Winick ne révolutionnera certes pas le genre et le dénouement de l’histoire est probablement un peu trop rapide, mais le récit est particulièrement bien rythmé et mêle habilement action et scènes intimistes consacrées au développement psychologique d’une héroïne fragile à laquelle on s’attache inévitablement au fil des pages. L’auteur transmet avec brio les émotions de cette femme qui risque sa vie pour sauver des êtres auxquels personne ne s’intéresse et livre également de l’excellent travail au niveau des personnages secondaires tels que l’inspecteur Carlos Alvarez, Gwen ou même Volt. L’album se termine par un épisode #0, qui revient sur les origines de Selina. Ce passage est beaucoup moins porté par l’action et se révèle très prometteur pour la suite.

Visuellement, le lecteur se laisse à nouveau séduire le graphisme somptueux de Guillem March, toujours aussi à l’aise lors des scènes d’action et qui nous dessine une héroïne sexy, expressive, sensuelle et gracieuse. Celui-ci ne dessine malheureusement que deux des sept épisodes et même si le style de la brésilienne Adriana Melo est assez proche de celui de l’espagnol, il n’y a quand même pas photo entre les deux.

Bref, un titre toujours aussi dynamique et plaisant, porté par l’action et par une héroïne aussi séduisante qu’attachante !

Retrouvez d’ailleurs ce comics dans mon Top de l’année!


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