(Grande Bretagne) La Grande Bretagne, dont la plus grande partie est plus communément appelée Angleterre, peut se targuer d’avoir une ville comme Londres où on peut voir se cotoyer des femmes voilées comme vendeuses dans les plus grands magasins, des policiens sikhs portant le turban, ou des africaines aux tenues vestimentaires ethniques dans des institutions publiques. Pourtant, comme partout ailleurs, certaines discriminations subsistent.
Max Kpakio est né au Libéria. Réfugié depuis dix ans en Grande-Bretagne, il était à la recherche d’un emploi lorsqu’il s’est rendu compte que son nom de naissance était un frein pour être engagé.
Diplômé, l’homme de 36 ans a postulé pour un emploi dans le call center de la compagnie aérienne Virgin Atlantic. La place lui a été refusée mais lorsqu’il a retenté sa chance sous un nom d’emprunt, Craig Owen, on l’a aussitôt recontacté. Le père de trois enfants qui ne demande qu’à travailler, à attaqué la compagnie en justice pour un montant d’environ 70 000 euros.
« Cet argent pourrait un tant soi peu me rendre ma dignité. Je ne veux pas vivre de l’aide sociale. Même si l’affaire tourne en ma faveur j’aimerai autant que Virgin m’offre un emploi ou s’excuse auprès de moi. », a-t-il dit.
Max Kpakio : « Je veux juste retrouver ma dignité »
La compagnie Virgin, interrogée par les journalistes, a aussitôt fait savoir qu’elle avait recontacté l’homme afin de lui offrir un poste. Ses déclarations :
« Les noms ont une grande importance ici. Si quelqu’un n’a pas un nom à consonnance « british » les clients se font aussitôt une idée sur ses origines ethniques. »
Ils se font une idée ? Ou bien est-ce l’employeur qui s’en fait une avant tout ? Quoiqu’il en soit Virgin se dit non coupable de discrimination et l’affaire est encore en cours, elle passera devant un juge.
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