Élodie de Sélys fait partie de ce quatuor de filles qui ont rajeuni l’antenne de la RTBF. Aux côtés de Maureen Louys, Joëlle Scoriels et Cathy Immelen, le belle liégeoise s’affirme comme la plus posée de toutes. Rencontre avec l’animatrice de Starter qui sera diffusé dès le 24 avril sur la Deux.
Élodie, avec une année de recul, quel est le bilan de la première saison de Starter?
Il est bien plus positif que je ne l’espérais, et je ne dis pas ça pour « vendre ma came ». Je m’attendais à ce qu’il y ait 1 ou 2 candidats qui fassent leur entreprise et il se trouve qu’ils sont quatre à avoir vraiment continué et puis il y en a sur le côté qui continuent de façon plus dilettante mais je suis étonnée. Les gagnants ont été élus « Managers liégeois de l’année », ils ont reçu énormément de distinctions, ils sont en rupture de stock,… C’est clair que c’est génial pour nous. J’avais confiance mais ils ont dépassé largement nos espérances et ça, c’est hyper motivant de commencer une saison 2 dans ces conditions-là.
Tu restes en contact avec certains d’entre eux?
Oui. Avec ce type de programme, on est vraiment ensemble pendant 6 semaines de façon intense. Ca crée des liens et pour les premiers encore plus car c’était une découverte. Ca crée de l’amitié, une sorte d’attachement et je suis ravie de les revoir chaque fois que je peux.
Il y a eu quelques modifications dans cette seconde édition de l’émission. Est-ce que toi aussi, tu as changé certains éléments dans ta présentation?
Non, mon rôle reste le même à savoir être celle qui recueille les impressions, qui essaie de les faire connaître mieux, de les faire se découvrir. Je ne suis pas vraiment leur coach mais j’essaie d’être présente et de les motiver. Outre la présentation, je suis un peu le relai entre les candidats et les téléspectateurs.
Justement, à propos des candidats, ont-ils modifié leur façon d’être en ayant vu la première saison?
Oui, la plupart l’avait regardé en sachant qu’ils se présentaient et donc, ils savaient plus où ils mettaient les pieds. Il avait plus de préparation cette année mais bon, ça reste des personnes normales qui viennent avec un projet et ça garde un côté très frais. Je préfère cela à des golden boys qui arriveraient dans l’émission, ce n’est pas le but. Nous, nous voulons que « Monsieur et Madame Tout-le-Monde » puissent se présenter.
Quelles ont été les clés du succès de la saison 1 par rapport à l’échec de France 4?
Bonne question! Je pense que dans le format, dans la façon dont ça a été scénarisé, nous avons chaque fois, dans chaque épisode, parlé des 6 candidats et essayé que les gens s’attachent à eux. Il est clair que nous n’avons pas eu d’audiences mirobolantes mais il y a toute une communauté, surtout sur Internet, qui s’est créée et Starter est devenu un espèce de label, c’est-à-dire que tout le monde n’a pas regardé mais tout le monde connaît, tout le monde sait ce que ça a pu donner, tout le monde connaît le succès des deux gagnants et donc, je ne sais pas, peut-être que les Belges se sont plus attachés à des gens qui leur ressemblaient mais en tous cas, tant mieux pour nous (rire).
Lors de la conférence de presse sur Starter, Guillaume Marichal, le producteur de l’émission, a laissé sous-entendre qu’il y avait des pistes pour ailleurs, que sous-entendait-il?
Il y a des rumeurs comme quoi le programme serait adapté dans d’autres pays mais j’avoue qu’à moi, on n’a rien confirmé. Il semblerait qu’il y ait eu des demandes et des sollicitations, ce qui serait génial!
Concernant le reste de ton actualité?
Je ne fais pas Génies en Web cette année car je suis un peu débordée. Sinon, on peut me retrouver dans Flash et La Télé de A à Z toutes les semaines et je travaille actuellement sur une émission qui sera diffusée l’année prochaine sur les 60 ans de la RTBF-TV.
Et hors RTBF?
Pas beaucoup le temps malheureusement puisque je travaille déjà 6 jours/semaine. En parallèle à l’émission, je prépare également un bouquin sur les 60 ans de la RTBF-TV et pour le reste, je m’occupe de mon fils parce que le pauvre ne me voit pas beaucoup.
Starter – Tous les mercredis dès le 24 avril à 20h15 sur la Deux
Crédit photo : Hadrien Hanse