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E.T. l'extra-terrestre (E.T. The Extra-Terrestrial)

Publié le 18 avril 2013 par Cinephileamateur
E.T. l'extra-terrestre De : Steven Spielberg.
Avec : Henry Thomas, Robert MacNaughton, Drew Barrymore, Dee Wallace, Peter Coyote, C. Thomas Howell, K.C. Martel, Erika Eleniak...
Genre : Fantastique.
Origine : États-Unis.
Durée : 2 heures.
Date de sortie : 1er décembre 1982.
Synopsis : Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los Angeles. Quelques extraterrestres, envoyés sur Terre en mission d'exploration botanique, sortent de l'engin, mais un des leurs s'aventure au-delà de la clairière où se trouve la navette. Celui-ci se dirige alors vers la ville. C'est sa première découverte de la civilisation humaine. Bientôt traquée par des militaires et abandonnée par les siens, cette petite créature apeurée se nommant E.T. se réfugie dans une résidence de banlieue.
Elliot, un garçon de dix ans, le découvre et lui construit un abri dans son armoire. Rapprochés par un échange télépathique, les deux êtres ne tardent pas à devenir amis. Aidé par sa sœur Gertie et son frère aîné Michael, Elliot va alors tenter de garder la présence d'E.T. secrète.
Bande annonce française
"E.T. téléphone maison !"
5
E.T. l'extra-terrestre
"E.T. l'extra-terrestre"... Que dire de ce film qui n'a pas déjà été dit ? Que rajouter à ce classique du cinéma américain, à ce film culte pour toute une génération d'enfant qui comme moi se sont bercés avec cette aventure fantastique. En parlant de ce film que j'ai revu il y à pas longtemps dans le cadre de mon cycle consacré à Steven Spielberg, je sais d'avance que je ne suis pas objectif. C'est le film qui à bercé ma jeunesse mais c'est aussi le tout premier film que j'ai vu, celui qui m'a donné envie d'aimer le cinéma à l'époque même où ma cinéphilie n'était même pas né.
Faut dire aussi que le scénario écrit par Melissa Mathison est juste magnifique. On est en présence d'une très belle aventure pour enfant mais qui réunit toute la famille tant c'est plein de bons sentiments. Le temps de ce film, chacun d'entre nous retrouve son âme d'enfance. Cette innocence et cette naïveté qui refait surface fait un bien fou et c'est aussi pour ce genre de film maitrisé de bout en bout que j'aime le cinéma. Un film qui bien des années plus tard, fonctionne toujours chez moi en me faisant rire tout comme il m'émeut. J'ai beau l'avoir vu des centaines de fois, je suis toujours pris dans ce film, dans ce suspense que je trouve incroyable.
Il y a de l'émotion, de la magie, de l'action, du suspense, de l'humour... On retrouve tous les ingrédients néccessaire pour satisfaire tout le monde. Aucune scéne n'est inutile et chaque plan sers à faire avancer l'histoire. On est face à une belle histoire d'amitié, de tolérance et de respect. Ce qui est surprenant d'ailleurs c'est qu'au final le côté fantastique de ce film soit assez anecdotique car c'est surtout une belle histoire sur une amitié certes hors du commun mais qui reste très forte émotionnellement. C'est une aventure simple, mais une aventure que l'on à tous un jour rêvé d'avoir et le scénario me semble si maitrisé qu'il n'est pas étonnant pour moi que ce film ait le statut de film culte.
Au casting, Henry Thomas dans la peau du mythique Elliott est excellent. Marqué par ce personnage à vie, on se souviendra d'ailleurs principalement de ce rôle dans sa filmographie. C'est dommage car il montre des belles choses qui aurait pu présager d'une belle carrière (pourtant riche quand on voit sa filmographie) mais il est en tout cas très marquant et convaincant avec son personnage au point qu'enfant, il n'est pas trop dur de s'identifier à lui tout comme il n'est pas très dur de s'identifier à ses relations familial avec son frère, sa sœur ou sa mère.
La famille, l'environnement familial qui peut influencer les gens et qui à toujours eu sa place dans le cinéma de Spielberg, on le retrouve donc avec par exemple Robert MacNaughton très bon en Michael, ce grand frère qui peut être agaçant mais qui n'en reste pas moins protecteur. La mère, Mary, est très bien interprété aussi par Dee Wallace que j'ai trouvé très convaincante au même titre que la très jeune et encore inconnue à l'époque Drew Barrymore en Gertie qui est juste irrésistible. Elle à son petit côté agaçant aussi mais on ne peut s'empêcher d'être touché par l'innocence et la fragilité de son personnage. Ses larmes finales m'ont toujours beaucoup ému et déjà à l'époque, la comédienne faisait preuve d'un grand talent je trouve.
Le reste du casting est très bon aussi comme Peter Coyote, très charismatique en scientifique dont le personnage bien que représentant le "méchant" de l'histoire n'en reste pas moins sympathique. C'est d'ailleurs quelque chose que j'aime bien dans ce film, il y à foncièrement aucune méchanceté, juste une incompréhension, une peur de l'inconnu mais qui n'est jamais mal traité même si le final astronomique peut paraitre avec le recul un poil exagéré. J'ai bien aimé aussi C. Thomas Howell en Tyler ou K.C. Martel en Greg qui complète bien la bande.
Derrière sa caméra, Steven Spielberg livre à nouveau un travail titanesque. D'un premier regard, on peut trouver ça un peu simpliste mais la simplicité paie et force est de constater que des années après sa sortie en salles, le film reste inscrit dans les mémoires collectives et regorgent de plans mémorables. Parmi le plus connu de tous, on peut parler bien sûr du mythique vélo traversant la lune qui est d'une beauté ahurissante mais je pense aussi au départ de la soucoupe très touchant, à la fleur qui renait ou encore à la scène dans la rue lors d'Halloween qui fonctionne toujours chez moi pour ne citer que celle ci.
Visuellement, c'est magnifique. Je regrette un peu les quelques retouches qui ont pu être faite lors de sa restauration et qui atténue un peu le charme du film avec certaine incrustations qui marche moins (c'est moi où la scène où ils volent tous en vélo dans un soleil couchant, leurs vélos ont perdus leurs guidons ???) mais ça reste encore magique je trouve et très agréable à voir. J'ai pas vu les scènes inédites qui ont été rajoutés pour le 20ème anniversaire mais je trouve en tout cas que ce long métrage est très bien tel qu'il est.
Les décors sont parfait que ce soit dans la forêt ou dans cette banlieue de Los Angeles qui rend l'histoire plus proche de nous et j'ai beaucoup aimé les différents costumes. Le look d'E.T. fait bien sûr un peu sourire mais je le trouve toujours parfait avec ce regard sympathique qui fait que comme Elliott, on à envie d'être pote avec lui. Et que dire de la musique de John Williams qui signe là encore une excellente partition avec un thème phare que l'on identifie tout de suite et qu'on colle très rapidement à l'univers de ce long métrage. La musique est vraiment très bonne je trouve et accompagne à merveille cet ensemble.
Pour résumer, il est difficile pour moi d'être objectif devant "E.T. l'extra-terrestre". C'est le tout premier film que j'ai vu et c'est aussi celui qui m'a donné envie d'aimer le cinéma. Des années après sa sortie, je suis toujours autant fan. La magie est toujours présente au rendez vous dans cette histoire touchante très bien interprété et magistralement mis en scène par un Steven Spielberg qui ne cesse de surprendre par sa simplicité et sa faculté à crée de nouveaux univers. Un grand film familial dont je ne me lasse pas, que je pourrais revoir à nouveau des centaines de fois et que je recommande très fortement si il existe encore des personnes qui ne l'ont pas encore vu.
E.T. l'extra-terrestre
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