J'ai lu, 20 septembre 2007, 317 pages
Résumé de l'éditeur :
A Paris, dans un hôpital de jour, Véronique, psychanalyste, prend en charge Orion, un jeune adolescent gravement perturbé. Malgré ses difficultés, elle discerne qu'il est doué d'une imagination puissante et entreprend de l'orienter vers le dessin et la sculpture.
Les chemins de la création et ceux de la vie quotidienne sont semés d'incertitudes et d'échecs, mais dans ses "dictées d'angoisse", Orion parvient à s'ouvrir à la parole et à mettre en mots ce qui le hante. Au fil des années et suivant des voies inusitées, l'œuvre - l'œuvre intérieure et l'œuvre artistique - apparaît et s'affirme.
Le délire, la confusion, les surprenants effets de l'art en actes, la patience des déliants qui partagent les efforts du "peuple du désastre" (les handicapés), le mystère indicible de la souffrance que combat l'opiniâtre espérance, tels sont les thèmes de ce livre où Henry Bauchau a versé beaucoup de son expérience de la psychose et de l'analyse pour atteindre, au-delà du vécu, à la vie du roman.
Sous le signe de l'espoir, la présence fugitive de "l'enfant bleu" éclaire Orion et Véronique sur un chemin de compassion.
Mon avis :
Un sentiment de malaise qui ne m'a pas quitté du début à la fin de ce livre dur à lire.
Ils me prenaient littéralement la tête, les "On ne sait pas" d'Orion. Et sur plus de 300 pages, c'est long.
Je n'étais pas préparé à cette lecture - rencontre et je ne l'aurai sans doute jamais fait si mon club lecture ne l'avait pas proposé. Je m'attendais à quelque chose de plus léger, traité avec humour et recul. Rien de tout ça dans ce roman qui nous plonge littéralement dedans.
Un livre que je vais me dépêcher d'oublier pour ne pas que subsiste cette angoisse qu'Orion a réussi à me communiquer. La vie est déjà bien assez difficile comme cela.
L'image que je retiendrai :
"On ne sait pas".....