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Ninja Condors 13

Publié le 22 avril 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: action, arts martiaux
année: 1988
durée: 1h25

l'histoire: Brian, dit Aigle Blanc, est le meilleur exécuteur du parrain de la mafia, le redoutable Lucifer. Un jour, Brian refuse de tuer un policier qui Lire la suitelui a jadis sauvé la vie. Furieux, Lucifer décide d'éliminer Brian. Ce dernier devra utiliser tous ses talents de ninja pour espérer survivre.

La critique d'Alice In Oliver:

"Seul contre la mafia, il n'a aucune chance mais c'est un ninja !!". Avec cette petite phrase, l'affiche de Ninja Condors 13, a le mérite de résumer à elle toute seule ce nanar d'action et d'arts martiaux à la sauce cantonaise. Ninja Condors 13 est réalisé par Wu Kuo Ren en 1988.
Mais le cinéaste sévit ici sous le pseudonyme de James Wu, histoire de donner une consonance plus américaine à cette production asiatique sans le sou.

Au niveau de la distribution, cette série B réunit Alexander Lo Rei, Eugene Thomas, Stuart Hugh, Richard Phillips et Mick Murray. Tous ces acteurs sont de parfaits inconnus, et pourvu qu'ils le restent ! Dès son introduction, Ninja Condors 13 a le mérite d'avertir sur la nanardise à venir.
Avant d'entrer davantage dans les détails, je tiens à préciser que vous lirez très souvent le mot "ninja". Nous faisons ainsi connaissance avec Brian, un ninja plus connu sous le surnom d'Aigle Blanc.

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Ce dernier s'entraîne à lancer des étoiles explosives sur des ninjas en mousse. Par le passé, un policier a sauvé la vie de Brian. Désormais, celui-ci exécute des contrats criminels pour un puissant parrain de la mafia. Mais le jour où ce dernier lui demande de tuer le policier en question, Brian s'y refuse. La tête du ninja est alors mise à prix.
Le voilà poursuivi pour toute une horde de ninjas assoiffés de vengeance. Au niveau action, on ne s'ennuie pas une seule seconde !

Dans le rôle du ninja invincible, Alexander Lo Rei réalise les prouesses les plus insensées: il fait des bonds de 10 mètres, disparaît d'un arbre pour réapparaître un peu plus loin. Ensuite, les combats s'enchaînent à un rythme effréné.
Visiblement, le réalisateur, James Wu, veut nous en mettre plein la Wu... Pardon, plein la vue ! Désolé, pour le jeu de mots ! Par là, comprenez que les combats sont au mieux ridicules et parfois totalement incompréhensibles.

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Paradoxalement, ce sont aussi les bastons à coup d'étoiles et de sabres ninjas qui rendent ce film d'action partculièrement fun à regarder. L'histoire n'est qu'un prétexte à toute une série de combats sans queue ni tête. Pire encore, Ninja Condors 13 reprend à sa sauce la célèbre séquence de tronçonneuse du film Scarface. Hélas, la comparaison s'arrête bien là.
Les amateurs de nanars et de ninjas en auront pour leur argent. Clairement, au niveau de la nanardise, Ninja Condors 13 n'a pas à rougir de la comparaison avec certains fleurons du genre, comme par exemple American Ninja. Bref, en quelques mots, si vous voulez bouffer du ninja, Ninja Condors 13 délivre largement la marchandise.

Note: pas question de noter ça !
Note nanardeuse: 16/20


Ninja Condor 13 - Bande Annonce par Laeke


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