Magazine Cinéma

[Critique] Bioshock Infinite : vers l’infini et au delà !

Par Snoufle @SnoufleBox

critique bioshock infinite

Véritable phénomène de cette génération, la saga Bioshock a su devenir culte en seulement un opus. Après un deuxième épisode intitulé sobrement Bioshock 2, le FPS phare de 2K Games revient pour un troisième opus nommé cette fois-ci Bioshock Infinite. Il ne s’agit pas d’une suite comme son prédécesseur mais bel et bien d’un nouveau départ en reprenant les éléments qui ont fait le succès du premier : une ville omniprésente, un scénario soigné nous amenant à réfléchir et enfin la présence de protecteur (ici le Song Bird fait échos aux Big Daddys des premiers opus).

Avant de parler de la mise en scène et des fabuleuses prouesses du scénario, arrêtons-nous un instant sur les qualités techniques et artistiques du jeu. Car il faut bien l’avouer Bioshock Infinite est beau, la claque graphique reste certes en dessous du récent Tomb Raider, mais force est de constaté que le parti pris graphique et le design du jeu, apportent un caché unique au titre. Il n’ait pas rare de s’arrêter pour contempler les vues vertigineuse que nous propose la belle Columbia et de se dire que certains panoramas trouveraient aisément leur place au sein d’un musée.

bioshock infinite

Chaque personne qui a joué à un Bioshock le sait, la place qu’occupe la ville est très importante. On pourrait y voir un second personnage principal, tant cette dernière est détaillé et fourmille d’éléments qui ne cessent d’étoffer son background au fur et à mesure de notre progression. Columbia, la cité flottante, vole donc ici la vedette à notre bien aimé ville sous-marine : Rapture.

A l’inverse du premier Bioshock ou le héros débarque dans une ville où l’utopie avait déjà atteint ses limites, ici Booker Dewitt (le héros) arrive dans une cité ou sa fin n’a pas encore eu lieu. Après un début énigmatique qui trouvera tout son sens dans la fin du jeu, Booker découvre en même temps que nous, la démesure et l’immensité de Columbia, le capitalisme américain poussé à l’extrême. Après quelques dizaines de minutes de jeu, on se rend compte de la place importante qu’occupe la foi au sein de la citée notamment envers Zachary Comstock, véritable chef d’orchestre de cette vaste idéologie.

Pour se sauver des dettes Booker Dewitt doit libérer la belle Elizabeth de sa statue-prison baptisé Monument Island. Bien évidemment la tâche est  plus compliquée que prévu et il semblerait qu’Elizabeth détienne des biens étranges pouvoirs qui en feraient un véritable enjeu pour les pères fondateurs de Columbia. Mention spécial à la scène de la libération qui pourrait nous faire croire sans mal à un film Disney, tellement Elizabeth pourrait se substituer à une des princesses des longs-métrages.

critique bioshock infinite

Nous accompagnant durant une grande partie de l’aventure, Elizabeth se révèle être une jeune femme pleine de ressource. Contrairement à de nombreux jeux, nul besoin de la protéger. Elizabeth se gère toute seule, s’arrête pour regarder les pièces que vous visiterez en n’oubliant pas de les commenter, ou vous surprendra en vous devançant lors que vous avancerez, au contraire de bon nombre d’autres jeux ou les PNJ se contenteraient de vous suivre.  Elle vous sera d’ailleurs d’une grande aide pendant les phases d’actions, vous fournissant ainsi argents, soins, magies et munitions.

On retrouve les plasmides et leur formidable capacité, rebaptisé pour l’occasion tonique. Les  combats de Bioshock Infinite se veulent plus musclés et dynamique que ses prédécesseurs, résultat les gun-fights n’ont jamais étaient aussi nerveuse. Le plaisir de combiner les pouvoirs dévastateur des toniques à la puissance de feu des armes et toujours aussi jouissif. Mais pour être honnête, bien que forte sympathique, les phases de combats ne sont pas ce qu’on retient en premier du titre.

test bioshock infinite

Bioshock Infinite est un jeu malin qui n’hésite pas à jouer avec le joueur, et à agrémenter son scénario de propos philosophique en abordant des thèmes tel que la physique quantique et les univers parallèles.  Après un début, il est vrai un peu mou, le jeu gagne en puissance à mesure que l’on progresse pour atteindre le paroxysme et l’émerveillement dans ses derniers instants. Bioshock Infinite  nous déballe toute sa puissance dans un final anthologique, un des meilleurs voir même le meilleur de cette génération. Une fin majestueuse, finement mis en place tout au long de la douzaine d’heures nécessaire à boucler le jeu. Un final qui vous laissera plein de questions en tête, mais surtout l’impression d’avoir pris une claque, d’avoir vécu quelque chose.

Bioshock Infinite est un jeu génial, intelligent et beau. Ken Levine et Irrational Game ont réussi leur coup, nous faire revivre les sensations du premier opus en les améliorants. Un jeu à ne clairement pas louper !

note bioshock infinite


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Snoufle 130 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte