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TROISIEME SYMPHONIE DE GUSTAV MALHER/BALLET de Neumeier

Publié le 23 avril 2013 par Popov

TROISIEME SYMPHONIE DE GUSTAV MALHER/BALLET de  Neumeier

Un ballet signé John Neumeier

Le Ballet de l’Opéra reprend une chorégraphie de l’américain datant des années soixante-dix .

On connaissait « La Dame  aux Camélias » mais moins son ballet symphonique.

On a tout entendu  du chorégraphe John Neumeier : qu’il était classique,  qu’il était néo-classique, qu’il avait réussi à faire passer la danse classique à la modernité etc. Il faut en finir. Avec cette reprise de la « Troisième symphonie de Gustav Malher, l’américain âgé de 72 ans(présent sur le plateau pour la première), est un chorégraphe  moderne, sauvage, révolutionnaire et délicat  qui provoque aujourd’hui comme l’année de la création de l’œuvre (1975) un enthousiasme intact. La troisième de Malher est une merveille nietzschéenne d’affirmation, de gai savoir avec lied éblouissant, chanté par les plus grandes, avec  cuivres joueurs ,  tensions  insolubles , beauté, beauté, beauté…sur la scène les étoiles nombreuses dansent . Karl Paquette tout d’abord donne le ton .de la guerre. Il fait oublier Le Riche dans le rôle ce qui n’est pas une mince affaire . A ses côtés que du beau torse : Bullion Stéphane inflexible, appolinien. Heyman Mathias(revenu des enfers) dionysiaque, feu-follet…brillant ! Les seconds rôles tourbillonnent de joie vraie comme le constant Alessio Carbone ou l’étincelle nouvelle Florian Magnenet…Christophe Duquenne porte haut et beau . Le ballet suit les mouvements de la symphonie. Les cuivres sonnent les marches. C’était hier.

Arrive l’Eté et le temps des valses.Et les filles Nolwen Daniel et Mélanie Hurel qui tracent des lignes horizontales comme une toile . L’écheveau se complexifie avec grâce. L’osmose est précise au geste prêt. Percée automnale par Laura Hecquet et le très original Florian Magnenet avant l’arrivée de l’étoile nouvelle : la petite Abbagnato suave ,légère comme l’Ange Ciaravola convoquée en solo à l’harmonieuse symphonie. Isabelle Ciaravola et Paquette racontent enfin devant tous les danseurs « Ce que me conte l’Amour ». L’élève de John Cranko salue. Un tremblement de terre a eu lieu à Bastille, une hymne à l’Amour digne de Nijinski .

Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre et choeur de l'Opéra national de Paris




Simon Hewett Direction musicale


Aline Martin Alto


Alessandro Di Stefano Chef de chœur

Maîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d’Enfants de l’Opéra national de Paris


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