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Aller au parc ou faire la guerre: même combat?

Publié le 24 avril 2013 par Theworkingmum @theworkingmum1

J’ai découvert l’univers impitoyable de Dallas… Mais non du parc (c’était pour la touche de culture même si je n’ai jamais regardé)… A moins que les parcs s’appellent tous Dallas car en revenant l’autre jour d’un parc, j’avais l’impression d’avoir fait la guerre.

Le parc est censé être un espace bien conçu où règne la sécurité pour nous enfants chéris (enfin surtout le lieu où tout est permis, « défoules toi autant que tu peux » est ce qu’on a tous envie de leur dire histoire d’être tranquille après)… Punaise, on les enverrait au front, je crois que le résultat sera le même.

bebe-au-parc

Un accompagnement et une surveillance sans faille et bébé peut faire tous les jeux ou presque

Nous sommes arrivés à l’un des nombreux parcs du vingtième arrondissement parisien vers 17H. Autant dire que la bataille avait déjà été entamée. Des soldats étaient à terre sans ambulance en approche. Comprendre: des gamins entrain de pleurer avec les nounous qui préfèrent papoter que de surveiller ou de consoler. Je n’attaque pas toutes les nounous (je ne fais jamais de généralités) mais j’ai tout de même observé cette scène et même entendu leur conversation qui m’a fait froid dans le dos… Je sais qu’on a coutume de se plaindre de son travail mais faut pas pousser! « La poisse ces gamins, je ne peux pas prendre RDV quand je veux alors que les parents ils ont entre midi et deux de libre ». Bien sûr, je ne dis pas non plus qu’il faut accourir mais il y a des limites. Je me suis approchée de cette petit fille pour l’aider à se relever et bien sûr rien de grave (elle m’a juste crevé les tympans comme si une grenade avait éclaté dans ma tranchée), juste une demande d’un peu d’attention (j’ai laissé la nounou gérer les chutes comédies suivantes sinon je réclame la paye).

Ensuite, ça tire de partout. La stratégie de l’adversaire est clairement de te faire tomber par tous les moyens, pas de loyauté qui tient car les coup par derrière sont permis: coups de ballon reçus dans le dos, esquive, jeux d’eau (vive le printemps!)… Autant dire que là tu te rends compte que t’as bien été entrainée: ton gnome en vaut 10 alors tu te transformes en Lara Croft (si, carrément), tu esquives tout et tu oses même en bombant le torse (le détail qui compte à tout âge!): Ho, y a des petits, faites attention. T’as vu, je suis sympa, j’expliiiiique. Il y a des situations par contre où tu as envie de perdre ton sang froid et d’envoyer direct l’adversaire au tapis: par exemple, toboggan interdit aux plus de 8 ans et tu vois un gosse de 12 piges qui l’escalade (en sens inverse donc) alors que ton môme est sur le point de le descendre!! La transformation en Hulk n’est pas loin non plus…

Le truc que je ne pige pas c’est que tu as l’impression que passé un certain âge, les parents se disent que leur enfant est suffisamment indépendant pour ne plus avoir besoin d’être surveillé. C’est archi faux quand on voit à quel point les parcs parisiens peuvent être bondés: le problème c’est le surpeuplement. J’ai vu des gosses descendre du toboggan alors que la zone d’atterrissage était encore occupé! Et vive les coups de pieds dans le dos et re des pleurnichements et sans personne qui accoure.

Autant dire que tu ne quittes pas tes troupes dans un foutoir pareil. Oui, mes troupes au pluriel car bébé ne quitte pas raton… Faut donc regarder où bébé pose raton, ce que fait bébé et bien dire à bébé d’aller récupérer raton. Bébé est très fier de faire participer raton en tout cas. Il y a au moins un heureux.

Bien sûr comme sur le champ de bataille, tu ne sais pas trop où commence le combat… Et manque de pot ce n’est pas clairement délimité: je n’ai jamais compris d’ailleurs pourquoi les barrières étaient aussi basses et qu’il suffisait de les pousser pour s’échapper. Là encore, coup de barrières, roues de poussette sur les pieds… Le combat, c’est jusqu’à la dernière minute!

Le comble ce sont les parcs qui possèdent des escaliers car oui, cela existe!! Alors comment tu fais avec ton char (ta poussette quoi) et bébé qui monte et qui descend entre les mômes prêts à faire un corps à corps survoltés par l’adrénaline (car oui la guerre, la chasse, la victoire, c’est un peu ça)… Et bien sûr en bas des escaliers c’est la rue et les voitures, genre round 2, level 2… Donc si tu as laissé la poussette en haut pensant que bébé allait remonter et que non, bébé se sent libre et grand de courir vers on ne sait quel objectif invisible à nos yeux…

Opération bac à sable ou tempête du désert en fonction de qui est présent… Certains soldats n’ont qu’une envie reproduire une tempête de sable alors ça en balance dans la figure (j’explique ou je tranche dans le vif??!). D’ailleurs, le bac à sable est le lieu où tu es le plus susceptible de perdre tes munitions (seau, pelle, rateau and co), à toi le méga champ de vision 360 degrés! Certains soldats te prennent pour le casque bleu qui va ramener la paix « elle m’a jeté du sable dans la figuuuuure » m’annonce une petite fille la larme à l’oeil en effet pleine de sable… A défaut d’avoir maman ou nounou dans son champ de vision. « Essuie toi » puis « oeil pour oeil » lui dis-je! Dans ma tête pour le second conseil bien sûr quoi que j’aurais peut-être dû… Je me suis contentée d’un « Éloigne toi, tu peux aller jouer plus loin aussi » plus du ressort du casque bleu!

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Qu’on soit à la Réunion ou sur Paris, on joue toujours avec le sable!

Bref c’est la jungle: terrain inapproprié, niveau sonore qui fige sur place, ennemis en vue surqualifiés pour la bataille… J’en ai presque des envies de boulot!? Ha non, même pas!!

Retour maison, c’est loin d’être la trêve puisque tu enchaines le combat aquatique, oui c’est l’heure du bain!

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