Il y eut les 9 mois de grossesses où si l’on oublie mes jambes lourdes, les nausées… ce fut tout de même un état béni pour mes cheveux et mon moral. Or c’est bien connu lorsqu’on est heureuse, on est belle ! Puis il y eut la naissance, le ventre flasque, les cheveux qui tombent, les cernes des nuits blanches… Au début, je m’en fichais car j’avais, comme tout le monde, les yeux rivés sur mon bébé, à le regarder grandir, à me laisser surprendre par ses progrès. Puis un jour, ce fut là comme un évidence j’avais aussi besoin de redevenir une fille ou une femme. Je trouve ce dernier mot un peu pompeux car en définitive j’avais surtout envie de « girls attitude ». Une envie de frivolité, de beauté et de prendre à nouveau soin de moi.
Crédit photo : Agatha blog
Ce second bébé fut pour moi une vraie révolution. J’avais vécu ma première maternité de manière sereine, certes ma vie avait été bouleversée comme ma vision des choses mais mon quotidien n’avait pas été tant chamboulé. Nous étions restés dans le même appartement, nous sortions encore régulièrement chez des amis ou au restaurant, emmenant bébé partout avec nous avec aisance. Pour le second, ce fut un vrai cataclysme ! Nous avons changé de maison, de ville, de vie. Notre vie sociale s’est considérablement ralentie, tout m’a semblé plus compliqué avec deux enfants. Le temps s’est accéléré. J’ai essayé de le retenir mais en vain.
Alors, aujourd’hui, j’ai décidé d’accepter cet état de « débordement », c’est à dire d’être tout le temps en retard sur tout, partout et d’avoir une do to list qui fasse minimum dix pages ! Malgré tout ça, j’ai décidé de prendre du temps pour moi et de me motiver pour prendre soin de moi et de mon corps, de lâcher prise, de me détendre.
Sur ce sujet, je vous propose une série de billets. On va parler beauté, régime, sport, bien-être, instant pour soi. Rendez-vous la semaine prochaine pour un premier point beauté des cheveux. Ce fut pour moi le vrai cauchemar post accouchement…
Et vous, des moments pour récupérer la forme et la beauté après bébé, vous vous en offrez ?