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L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter MAY

Par Lecturissime

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♥ ♥ 

L’auteur :

Né à Glasgow le 20 décembre 1951, il habite depuis 5 ans dans le Sud de la France (le Lot). Peter May s’est fait un nom à la télévision britannique en créant et transcrivant les scénarios de séries télévisées, très prisées outre-Manche. Nommé, à 21 ans, "jeune journaliste de l’année", il abandonne le journalisme lors de la publication de son premier roman, à l’âge de 26 ans.
Passionné par la Chine, cet écrivain écossais d’1m90, qui arbore une longue queue-de-cheval et s’habille en kilt, a pu accéder aux coulisses des enquêteurs chinois en criminologie pour effectuer les recherches nécessaires à ses romans. En reconnaissance de son travail, il a été nommé membre honoraire de l’association des écrivains de romans policiers chinois à la section de Pékin. Meurtres à Pékin est le premier roman de sa série chinoise publié en France, une série dans laquelle deux mentalités s’affrontent, celle du commissaire Li Yan et celle d’une Américaine médecin légiste. (Source : Babélio)

L’histoire :


Marqué par la perte récente de son fils unique, l'inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d'une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n'est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d'y être découvert. Cependant, dès l'autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires. Sur cette île tempêtueuse du nord de l'Écosse, couverte de landes, où l'on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd'hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l'expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d'hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Que s'est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd'hui ? Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur de l'histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes l'auteur tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. (Quatrième de couverture)

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Ce que j’ai aimé :

L'île Lewis battue par les vents est au coeur de cette intrigue. Non seulement parce qu'elle est le lieu du meurtre mais aussi parce qu'elle est le pays natal de l'inspecteur Fin qui va au cours de cette enquête revenir sur les pas de son enfance et de son adolescence. Quand d'autres sont restés attachés à l'île, lui l'a quittée pour d'autres horizons et son retour ne se fait pas sans heurts. Ceux qui sont restés confinés à demeure vivent avec une vision sombre de leur avenir, avenir grévé par un passé lourd à porter. Qu'a-t-il pu se passer sur cette même île pendant l'adolescence de Fin, lors de ce séjour fatal pour le père de Artair sur un rocher à traquer les oeufs de fous de bassan ? Les deux intrigues, actuelle et passée s'entremêlent subtilement pour former un faisceau dense et passionnant.

Les rebondissements multiples, les fausses pistes éloignent les protagonistes et les lecteurs d'une vérité indécelable car finalement tapie au creux des personnages, attendant son heure...

Ce que j’ai moins aimé :

J'ai trouvé des longueurs au coeur du roman, je n'ai pas été totalement conquise...

Premières phrases :

« Ce sont des enfants. Seize ans ? Echauffés par l’alcool et excités par l’approche du sabbat, ils s’enfoncent dans l’obscurité.

Contrairement à d’habitude, la brise est légère et, pour une fois, tiède, comme un souffle sur la peau, doux et attirant. »

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : L’homme de Lewis


D’autres avis :

http://peter.may.pagesperso-orange.fr/FR/ilechasseurs.html#critiques

L’île des chasseurs d’oiseaux, Peter May,  traduit de l’anglais par Jean-René Dastugue, Le Rouergue, 376 p., 19.50 euros


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