Learning Expédition eSanté Jour 4: Tours et détours de l’eSanté
Quatrième journée de notre Lex dédiée à l’eSanté. La journée démarre Downtown San Francisco au cabinet Wilson Sonsini Goodrich & Rosati (WSGR), qui nous raconte les débuts de la Silicon Valley et nous explique les enjeux juridiques actuels de l’eSanté.
L'eSanté ne se limite pas à l'eSanté. Pour que tout cet écosystème fonctionne, il lui faut une armature qui la guide, notamment dans le domaine juridique, tout particulièrement important pour ce secteur. Nous découvrons aujourd’hui qu’en orbite des start-ups eSanté tournent de nombreux autres métiers, services et parties prenantes, sans lesquelles cet écosystème ne pourrait tout simplement pas fonctionner.
Il est environ 10 heures lorsque Samir Elamrani et Anita Melikian, du cabinet WSGR nous accueillent dans leur vaste bureau perché en haut d’un building Downtown, et offrant une vue imprenable sur la baie de San Francisco. Cette fois-ci, le meeting se fera en français!
Après une brève introduction, Samir nous raconte l’histoire de WSGR, qui est aujourd’hui le premier cabinet fournissant des services juridiques aux start-ups puis entreprises technologiques. Leur spécialité: la technologie, les sciences du vivant et les entreprises à très forte croissance. “Nous étions là lors de l’entrée en bourse d’Apple”, nous annonce-t-il avec fierté. Avant de continuer : “Nous étions en Silicon Valley avant même que cela ne s’appelle officiellement Silicon Valley”. Aujourd’hui le cabinet, qui compte parmi ses clients le non moins célèbre moteur de recherche Google, accompagne des clients de toute taille. “La plus grande partie de nos clients sont des toutes petites start-ups” Le cabinet accompagne donc des Petit Poucet du web jusqu’à leur adolescence et parfois au delà. La plupart des clients technologiques du cabinet se situent au niveau des toutes petites start-ups, des premiers débuts : “tout comme lorsque deux types sont venus nous voir avec leur idée de moteur de recherche” dit Samir en faisant allusion à Google. Le deuxième groupe est celui des entreprises intermédiaires, “que nous avons pour la plupart accompagnées dès leurs débuts”, poursuit Samir. Enfin, les grandes entreprises technologiques ont moins besoin des services du cabinet car possédant des équipes juridiques en interne. “Nous défendons près de 60% des entreprises de la Silicon Valley” dit Samir fièrement.
Les questions fusent et nous passons deux heures passionnantes avant de se diriger vers le Pier 5 pour déguster quelques crustacés.
Retour à l’Atelier, pour écouter Eve Philipes nous présenter Empower Interactive.
Fondée en 2009, Empower Interactive s’est fixé pour mission de rendre la psychothérapie plus accessible à tout un chacun. En effet, la bonne santé est également mentale! Si beaucoup de startu-ups se concentrent sur le corps ou la maladie, Empower Interactive privilégie plutôt l’esprit. La start-up propose ainsi une solution à mi-chemin entre l’e-learning et la télémédecine, qui aide les utilisateurs à manager le stress, l’anxiété et la dépression. “Avoir des outils simples d’utilisation est l’une des choses les plus importantes, surtout dans la santé” nous dit Eve. En effet, des outils simples sécurisent les patients, ce qui est déterminant dans ce domaine. “Notre produit phare est “Good Days Ahead,” une plateforme qui permet aux individus ou aux employés d’une organisation d’avoir accès à une thérapie comportementale en ligne. “L’un des éléments clefs de Empower Interactive est que nous assurons toute confidentialité à nos clients”. La plateforme est très flexible ; les utilisateurs ont le choix de suivre uniquement ce programme ou même en complément d’une thérapie plus “traditionnelle.”