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[Samedi Séries] #28

Publié le 27 avril 2013 par Haiyken @JALFDM
Friday Night Lights, S01E01, Pilot   Friday Night Lights est une série que j'avais envie de commencer depuis un moment, principalement parce que je n'en ai entendu que du bien et que le thème du Football Américain était quelque chose qui m'attirait. Je connais très peu ce sport et j'avais envie de comprendre pourquoi il était tant un phénomène outre-atlantique. L'acteur principal, Kyle Chandler, que l'on voit un peu partout que ce soit au cinéma ou à la télévision, était aussi un gros argument.   J'ai trouvé que même si le pilote commence doucement, on est assez bien plongé dans l'ambiance dès le début. On comprend qu'il y a un match très important à venir et que c'est le premier du Coach, le match à ne pas foirer donc. Petit à petit les pièces se mettent en place et on commence à connaître quelques joueurs importants pour l'histoire, puis tout un panel de personnages qui gravitent autour de l'équipe ou des familles.   Commence alors le match. J'ai réellement était subjugué par toute cette séquence. On s'y croirait et j'étais collé à mon siège, impatient de voir comment ça allait se dérouler. J'étais d'ailleurs tellement pris par l'ambiance que j'ai probablement était autant surpris que les personnages de voir Jason Street se fait plaquer et rester immobile sur le terrain, puis les secours arriver et se rendre compte qu'il ne peut plus bouger. J'étais figé, plongé dans l’incompréhension. Je ne m'attendais clairement pas à ce qu'on me bouscule dès le début de la série de cette façon.   La suite du match est encore plus haletante et permet d'introduire en bonne en due forme le nouveau quaterback, Matt Saracen. Là encore j'étais plongé dans l'action et je me suis rendu compte que la série me plaisait vraiment. Non pas que l'intrigue est très prenante pour le moment, non, c'est d'avantage grâce à la façon dont est traité le sport, avec beaucoup de réalisme et filmé pour qu'on se sente au cœur de l'action. Je n'avais jamais regardé de série sportive, mais je ne suis pas déçu de commencer par Friday Night Lights.
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Zombieland - The Series, S01E01, Pilot  Je ne m'attendais vraiment pas à voir Zombieland débarquer en série. Même si le film était vraiment drôle et utilisait un groupe de personnages assez sympathique, je ne voyais pas vraiment ce que cette série pouvait raconter. J'ai même cru au départ que la série n'avait aucun rapport avec le film. Que nenni ! On assiste bien à la suite du film où on retrouve le quatuor incarné par de nouveaux acteurs plus ou moins dans la veine de ceux du film.   En toute honnêteté, on peut se demander où cela va aller. C'est marrant, enfin, relativement marrant même si c'est d'avantage une sorte de faux humour noir qui va si bien avec les films de zombies humoristiques. Cependant, on se demande si le but de la série n'est pas que de faire rire. Après tout, pourquoi pas, cela changera de The Walking Dead ou de Dead Set, mais c'est surprenant.   L'intrigue, si on peut appeler ça une intrigue, est simple mais efficace et lance le groupe sur la route à la recherche d'autres survivants, guidé par la voix qui sort de l'assistance technique de la voiture qu'ils conduisent. J'aime bien cette idée et cela dynamise bien la progression.   Le premier épisode fait juste une vingtaine de minutes mais parvient à poser avec efficacité le concept de la série. Pas de prise de tête, de l'humour et une quasi assurance que nos quatre héros ne mourront pas, à l'opposé de The Walking Dead qui s'amuse (?) à se débarrasser de ses personnages sans logique apparente. Une série à suivre pour se détendre !
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Continuum, S02E01, Second Chances   Quelle surprise de retrouver Continuum. Je dois avouer que je ne me souvenais plus du tout de l'intrigue de la série étant donné que j'étais persuadé qu'elle avait été annulée à la fin de la première saison. Ma mémoire avait donc occulté pas mal d'éléments que j'ai eut un peu de mal à resituer. J'avais par exemple complètement oublié que Kiera travaillait désormais en secret et je ne suis pas encore sûr de me souvenir si Carlos connait la vérité sur d'où (ou de quand) elle vient. Il me faudrait peut être jeter un coup d’œil sur la première saison pour me rafraichir la mémoire.   J'ai quand même retrouvé la série avec beaucoup de plaisir. On replonge dans l'histoire temporelle sans trop de problème et petit à petit les pièces commencent à s'assembler dans ma mémoire. Je suis assez content qu'un sorte de thème semble être associé à cette nouvelle saison, car je pense que cette fois elle traitera du lien entre le Alec du futur et celui du présent et la façon dont il va réussir à influencer son passé pour empêcher un futur qu'il regrette. Intéressant.   En parallèle on a les Liber8 qui ont perdu un peu en charisme depuis la mort de Kagame. La scène d'introduction avec la tentative de meurtre sur Travis par Sonya était agréablement violente tout comme les médecins qui tentent de le ramener à la vie. L'utilisation de la technologie du futur est subtile et intelligente. A côté, Kiera nous fait une fois de plus la démonstration de sa combinaison, avec l'aide d'Alec, qui ne peut lui résister trop longtemps.   Une chouette reprise pour Continuum et j'espère que la série va continuer de s'améliorer. Visuellement c'est à la hauteur et l'histoire repart sur de bonnes bases.
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DaVinci's Demons, S01E01, The Hanged Man   Bon concept, piètre réalisation. Utiliser Leonardo DaVinci comme personnage principal d'une série est brillant. Il est par contre dommage de le faire devenir un beau gosse insolent qui combat à l'épée. Malheureusement, la série s'engage dans un schéma des plus classiques, ce qui n'a vraiment rien d'intéressant. Le personnage de Leonardo n'est vraiment pas attrayant car l'acteur choisit, avec tout le respect que je lui dois, n'a rien de spécial. DaVinci est un géni, un homme exceptionnel, ici incarné par un brun ténébreux. Quid d'une particularité physique quelconque, d'une allure particulière ? Vraiment décevant par ce choix qui n'est autre qu'un argument de vente comme l'avait pu être le choix de Jonathan Rhys-Meyers dans le rôle d'Henri VIII dans les Tudors (regardez des vraies peintures d'Henri VIII ...). Alors d'accord, c'est peut être un bon acteur, mais peu importe, je n'ai pas envie de regarder une énième série "historique" avec un beau gosse sans originalité.   L'histoire quant à elle est à la fois d'une légèreté et d'une noirceur étonnante. J'ai été déstabilisé par les familiarités mêlées à des expressions de l'époque, principalement dans les insultes. C'est un très mauvais mélange et enlève de la crédibilité à certaines scènes. J'ignore les prétentions de la série, mais lorsqu'on s'attaque à un pilier tel que DaVinci, on peut essayer de faire quelque chose d'authentique, non ? Le fond politique me dépasse un peu et n'étant pas familier de cette époque tout ça m'est complètement passé au dessus, ne saisissant pas vraiment qui était qui.   Un point positif (oui il y en a quand même) était le traitement des inventions et des études que réalise Leonardo. La séquence des oiseaux est particulièrement belle et met en valeur l'observation de la nature pour créer artificiellement par la suite. C'est quelque chose que je cautionne particulièrement, car tout est dans la nature, l'homme n'a vraiment rien inventé de lui même. L'observation est la clé de la création. J'ai également apprécié le soin apporté aux décors et aux objets dans le bureau de Leonardo. Cela fourmille de détails et c'est un régal pour les yeux.   Ce qui n'est par contre pas très beau, ce sont les nombreux effets visuels qui permettent de faire revivre Florence ou Milan. Le travail est colossal, certes et moi même travaillant dans cette industrie je sais très bien la difficulté d'une telle réalisation. Cependant, j'estime que lorsqu'on a pas le budget de Game of Thrones, on peut trouver des moyens détourner pour faire renaitre le 15ème siècle et avoir quelques très beaux effets à la place d'une multitude de qualité moindre. Cela m'avait fait la même impression chez Once Upon A Time : le trop d'effets visuels visibles gâchent le plaisir de regarder.   DaVinci's Demons est une série qui me laisse un peu perplexe et dont je doute de la pérennité. Même si l'idée de revisiter une version imaginée de la jeunesse du génie est vraiment intéressante, ni le fond ni la forme ne sont là et sur l'heure d'épisode je me suis réellement ennuyé. L'inégalité dans les effets visuels et la déception en terme de casting - principalement l'acteur principal qui ne sort pas du lot - rendent le tout vraiment décevant. Peut être tenterais-je ma chance en regardant le second épisode, en espérant une bonne surprise.
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