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Turkish Star Wars 2

Publié le 28 avril 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: science fiction
année: 2006
durée: 1h40

l'histoire: 2055, le capitaine Kartal, fils de l’homme qui sauva le monde, recherche depuis huit longues années son disciple Gokmen disparu lors de la première expédition turque dans l’espace. C’est alors qu’il se fait agresser par Zaldabar qui commande un équipage de pirates.

La critique d'Alice In Oliver:

Si vous êtes partie des malheureux fidèles de ce blog, vous connaissez forcément (au moins de nom !) le plus grand nanar de toute l'histoire du cinéma, j'ai nommé Turkish Star Wars, réalisé par Cetin Inanç en 1982. Cette transposition à la sauce kebab de la célèbre saga de George Lucas reste totalement indescriptible, le film n'hésitant pas à mélanger la musique de Star Wars et celle d'Indiana Jones, et ce, pour notre plus grand bonheur !
Il faut bien le reconnaître: le premier Turkish Star Wars, malgré sa grande médiocrité (et le mot est faible), reste un véritable Ovni cinématographique, se permettant tous les délires et tous les excès.

Nul doute que personne ou aucun film (en dehors de quelques exceptions notables) n'arrive à la cheville de Turkish Star Wars. Le pari de réaliser une suite, donc Turkish Star Wars 2, est pour le moins insensé. Comment égaler le niveau de débilité de son prédécesseur ?
Telle est la question qui vient à l'esprit du fan de gros nanars. La réponse est immédiate. Dès les premières secondes du film, un narrateur nous explique les grands moments de l'histoire de la Turquie, dont la victoire du club de foot de Galatassaray en coupe d'Europe en 2000.

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Turkish Star Wars 2, plus connu en France sous le nom de L'homme qui sauva le monde: le retour, sera donc un nanar volontaire et une comédie de science fiction. Première mauvaise nouvelle: Cetin Inanç n'est plus derrière la caméra. C'est donc un certain Kartal Tibet qui réalise cette suite.
Même remarque concernant les acteurs. Aucun acteur du premier épisode n'est présent, à l'exception de Cüneyt Arkin, célèbre pour ses grimaces et ses pirouettes les plus insensées à grand coup de trampoline ! Hélas, l'acteur n'effectue qu'une courte apparition.

Cüneyt Arkin ne sera donc pas le héros de Turkish Star Wars 2. Une grosse déception, forcément... A l'image finalement de cette suite, très éloignée de l'esprit du premier. Ne vous y trompez pas, Turkish Star Wars 2 n'est même pas un nanar, mais un odieux navet, indigne de son modèle.
Ne vous attendez pas à entendre une bande originale cacophonique, à voir des sauts de trampoline ou encore à découvrir des monstres moisis et des costumes confectionnés avec du papier toilette. Encore une fois, Turkish Star Wars 2 est tout simplement une comédie de science fiction qui fait parfois quelques allusions au premier.

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Pire encore, l'action principale de ce navet se déroule presque uniquement dans un vaisseau spatial. Il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose dans Turkish Star Wars 2. Cette suite est plutôt généreuse en terme de bavardages particulièrement ennuyeux.
Les rares gags ne parviennent jamais à décrocher le moindre rictus imbécile. La plupart du temps, l'humour tourne même autour de la ceinture et des protubérances généreuses des actrices. Oui, c'est à peu près tout ce qu'il y a à retenir de Turkish Star Wars 2.

Quant au scénario, il ne présente aucun intérêt. Attention, SPOILERS ! En 2055, Kartal, le commandant d'un vaisseau spatial turc, est à la recherche de son disciple Gokmen, qui semble s'être évaporé dans l'espace. Lors de son périple, Kartal et son équipage sont confrontés à Zaldabar, un pirate qui n'est autre que le fils de l'homme qui sauva le monde.
A aucun moment, le réalisateur, Kartal Tibet, n'effectue la moindre référence au premier Turkish Star Wars. Pire encore, l'humour est grossier voire vulgaire. Au final, Turkish Star Wars 2 est surtout une suite nauséabonde, qui tente de se faire une réputation en affirmant être le digne successeur du premier. A oublier vite, très vite !

Note: 0/20
Note naveteuse: 17/20


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