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Douze de trop - Colleen McCULLOUGH

Par Wakinasimba

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Archipel, 8 juin 2011, 380 pages

Résumé de l'éditeur :

Holloman, ville moyenne et plutôt tranquille du Connecticut. Jusqu'à cette journée d'avril 1967, où l'inspecteur Carmine Delmonico recense pas moins de douze cadavres ! Une hécatombe...

S'il ne faut que peu de temps à Delmonico et à ses coéquipiers pour résoudre quatre crimes, il leur faudra se montrer plus patients pour les huit restants, d'autant qu'à l'époque n'existent pas encore les méthodes de profiling, les bases de données informatiques et le traçage ADN.


Delmonico acquiert rapidement la certitude que tous ces meurtres sont liés. Mais quel lien entre une prostituée, trois serveurs, un PDG de multinationale, une femme jalouse, un étudiant... ?

Et, comme pour lui compliquer la tâche, apparaissent agents du FBI et espions du KGB, qui semblent s'intéresser de près à une entreprise d'armement dont le PDG fait justement partie des victimes...

Mon avis :

Je ne connaissais pas l'auteure, n'ayant jamais lu "Les oiseaux se cachent pour mourir". (Ah, Ralph de Bricassart....)

Une enquête rondement menée par un inspecteur et ses adjoints, sans oublier sa secrétaire Delia et sa femme Desdemona. Un roman policier honnête dans lequel la vie de la fille et de la femme de Delmonico sont mêmes en jeu, ce qui complique la partie. Sans oublier le magnat hollywoodien et la maison de la femme divorcée à Cap Code. Le tout saupoudré d'une pincée de relaxions sexuelles adultères, "contre-nature" et/ou masochiste.

J'allais oublier que Desdemona fait de très bons petits plats italiens à son mari, et qu'elle est une mère exemplaire pour son fils de 6 mois. Et les disputes et autres cachotteries entre forces de l'ordre et FBI.

Certaines femmes sortent du lot, qui essayent de se frayer un chemin à la tête d'une grande entreprise d'armement.

Vous l'aurez compris, ce roman nous replonge dans l'atmosphère d'une petite ville de l'état de New-York dans les années 50. Seule la guerre froide n'apparait qu'en filigranne.

Mais l'inspecteur Delmonico a l'esprit large qui permet à sa secrétaire de mener l'enquête avec eux.

Tout ce petit monde charmant m'a beaucoup plu et j'ai quitté à regret Holloman.

L'image que je retiendrai :

Celle du premier meurtre d'un étudiant imbuvable, qui plus est maître-chanteur, qui se fait tuer par un piège à loup.

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