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The Grandmaster : le sublime selon Wong Kar-Waï

Publié le 28 avril 2013 par Tempscritiques @tournezcoupez

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La caméra frôle les lèvres, les visages, les courbes et les corps. Elle ondule au ralenti, virevolte, tournoie sous la pluie, l’orage, la neige ou le soleil. Parfois floue, parfois nette, jouant entre lumière et ombre, nul doute que l’image a une importance capitale dans le cinéma de Wong Kar-Waï. Le cinéaste chinois vous invite tout d’abord, à chacun de ses films, à une expérience visuelle hors-normes. Et si le cinéma ne se bornait qu’aux limites des plaisirs de l’oeil, Wong Kar-Waï serait peut-être bien le meilleur faiseur d’images au monde.

Une expérience visuelle hors-normes

Pourtant, la puissance du cinéma de Wong Kar-Waï ne se cantonne pas à son univers visuel. En plus d’avoir un « œil de maître », le cinéaste, également scénariste, est aussi un formidable conteur. En posant sa caméra dans un contexte historique (la Chine de la deuxième guerre mondiale), WKW raconte une histoire de famille, de sentiments, et de rivalité, à travers le prisme du Wing Chun, une discipline dérivant du kung-fu. C’est donc grâce à cet art national, et par le biais de la vie d’Ip Man, maître légendaire et mentor de Bruce Lee, que le cinéaste hongkongais prouve une fois de plus, qu’il maîtrise son style. Émotions,  sensualité et émerveillement, trois mots clés pour résumer le film qui ne nous laisse que très rarement sur le bas-côté. Ou, en deux mots : vertical, horizontal.


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