Le phénomène des faux uniformes scolaires (Nanchatte Seifuku), au Japon

C’est par le biais du site Japan Times que nous découvrons que les lycéens et lycéennes trouvent cela plus stylé de porter un uniforme scolaire en dehors des cours !

Depuis quelques années, on dénombre un nombre croissant de jeunes (H/F) qui préfèrent porter des uniformes scolaires (lycée) que des vêtements de marque.
Il s’agit simplement du phénomène Nanchatte Seifuku (=faux uniformes) qui reste toujours à la mode, au Japon :

• Harajuku : Quartier de mode pour les jeunes (kawaii, lolita, artistes en herbe…)
• 2008 :  CONOMi Corp ouvre le premier magasin de Nanchatte Seifuku à Harajuku (Tokyo)
• Le Nanchatte Seifuku est crée à la base pour les lycéen(ne)s qui n’ont pas d’uniforme
• 2009 : Boom économique du Nanchatte Seifuku grâce à la promotion culturelle kawaii qui met en avant les filles de Harajuku en uniforme scolaire & des drama school life
• 2010 : Le Nanchatte Seifuku touche également les garçons
• 2010 : CONOMi Corp devient leader dans les faux uniformes
• 2012 : CONOMi Corp enregistre une augmentation continue des ventes de Nanchatte Seifuku chez les garçons

La mentalité au sujet des Nanchatte Seifuku (recueillie auprès de lycéens et lycéennes) :

• Porter un uniforme en dehors du lycée = Impression de vivre véritablement le moment comme un lycéen(ne)
• L’uniforme permet d’être moins marginalisé que porter des vêtements classiques
• Le Nanchatte Seifuku permet de garder un statuts de lycéen sans les inconvénients (ne pas le salir, pression de représenter l’image de son lycée à l’extérieur, de l’école, des camarades…)
• Donne un air plus convivial, respectueux
• Diversité des styles avec un uniforme
• Les filles apprécient grandement les garçons en uniforme scolaire

De plus, le faux uniforme commence à toucher un nouveau public dans la vingtaine qu’on appelle : Nanchatte Kokosei (faux lycéens).

sources : japan times, CONOMi

©conomi/sparkleapple