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Du 7 mai au 7 juillet 2013, à l’Institut Lumière : L’amérique de Sam Peckinpah

Publié le 02 mai 2013 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

sampekinpah

Hommage au cinéaste qui pulvérisa le mythe du rêve américain et qui explora les rouages de la violence à travers des films qui font désormais eux-mêmes partie de la mythologie américaine moderne qu’ils ont contribué à écrire.

Soirées spéciales :

Mercredi 15 mai à 20h
La Horde sauvage de Sam Peckinpah
Présenté par Fabrice Calzettoni, avec extraits de films

Mardi 28 mai à 20h
François Causse, auteur de Sam Peckinpah (Dreamland), viendra présenter et analyser :
Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia

Mardi 11 juin 19h30
Conférence sur Sam Peckinpah par Gérard Camy, auteur de Sam Peckinpah (L’Harmattan) (entrée gratuite, inscription recommandée)
21h Présentation de Pat Garrett et Billy le Kid

couv-peckinpah

Le programme complet

Coups de feu dans la Sierra
séances : Me 8/05 à 17h – Ve 10/05 à 17h – Ma 14/05 à 17h Di 19/05 à 14h30 – Lu 20/05 à 19h

Un shérif sur le déclin doit ramener pour le compte d’une banque l’or de prospecteurs. Son vieil ami Gil et son jeune protégé Heck l’accompagnent…

Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon (50 ans de cinéma américain) : « Faire un western sur la mort de l’Ouest, de ses mythes et de ses héros, signifier par là que le genre est devenu impossible, mais lui rendre la vie par cette affirmation même, tel est le propos remarquablement moderne de Peckinpah. »

(Ride the High Country, USA, 1962, 1h34, couleur, avec Randolph Scott, Joel McCrea, Warren Oates, L.B. Jones)

major dudee
Major Dundee
séances : Je 9/05 à 20h – Sa 11/05 à 16h – Me 15/05 à 17h Ve 17/05 à 16h45

Guerre de Sécession. Des Apaches tuent des paysans et une patrouille militaire, et enlèvent deux jeunes garçons. Le Major Dundee monte une expédition pour les sauver et venger les morts…

Peckinpah poursuit son travail de démythification du rêve américain avec cette quête sans fin de chaos et de violence. L’un des cas les plus célèbres de film mutilé par le producteur, qui imposa une autre fin que celle voulue par Peckinpah.

Version restaurée et augmentée.
(USA, 1965, 2h14, couleur, avec Charlton Heston, Richard Harris, Jim Hutton, James Coburn)

la horde sauvage
La Horde sauvage
séances : Me 8/05 à 21h15 – Di 12/05 à 19h – Me 15/05 à 20h Présenté par Fabrice Calzettoni – Ve 17/05 à 21h Sa 18/05 à 14h30 -Lu 20/05 à 21h

Des cavaliers menés par Pike Bishop viennent attaquer les bureaux de la compagnie de chemin de fer. Des chasseurs de primes conduits par Duke Thorton les attendent… Une date fondamentale du cinéma moderne, un néo-western aux consonances politiques (désillusion des utopies des 60’s : Vietnam, émeutes raciales, mort de Luther King).

La cinéaste Kathryn Bigelow : « Comme Goya dans sa série des ”Désastres de la guerre” employait la gravure pour dévoiler les aspects les plus sombres de la nature humaine, Peckinpah grave l’écran, l’inonde de sang pour éclairer son sujet. Son sujet, c’est l’honneur, ce n’est pas la violence. » (Feux croisés, Institut Lumière/Actes Sud)

(The Wild Bunch, US, 1969, 2h24, couleur, avec William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan, Edmond O’Brien, interdit aux moins de 12 ans)

cable hogue
Un nommé Cable Hogue
séances : Di 2/06 à 18h45 – Me 5/06 à 14h30 – Ve 7/06 à 16h45 Sa 8/06 à 14h30

En plein désert, Cable Hogue est dépouillé et abandonné par ses deux compagnons. Il trouve par miracle une source d’eau et décide de construire un relais. Un prêcheur et une prostituée le rejoignent… Le film préféré de son auteur.

François Causse : « La fatalité de l’échec touchant une génération sur le déclin, la fuite du bonheur et la violence sociale qui composent la trame, font de ce quatrième western l’un des films de Peckinpah les plus intimes et les plus émouvants. »

(The Ballad of Cable Hogue, USA, 1970, 2h, couleur, avec Jason Robards, Stella Stevens, David Warner)

les chiens de paille
Les Chiens de paille
séances : Me 22/05 à 16h45 – Je 23/05 à 21h – Di 26/05 à 18h45 Je 30/05 à 16h30
Un jeune couple d’intellectuels pacifistes quitte la violence urbaine des Etats-Unis pour une ferme isolée de Cornouailles. Les habitués du pub local les aident à restaurer la grange… L’ultra-violence finit par rattraper ce couple venu chercher le calme de la campagne. Avec Orange mécanique, LE film choc des années 1970.

(Straw Dogs, UK/ USA, 1971, 1h58, couleur, avec Dustin Hoffman, Susan George, Peter Vaughan, interdit aux moins de 16 ans)

Junior Bonner, le dernier bagarreur
Séances :  Di 30/06 à 14h30

Junior, un champion de rodéo sur le déclin, s’engage dans un prestigieux concours, où il retrouve sa famille… Peckinpah, devenu bankable, est ici associé à une autre star, Steve McQueen.

Gérard Camy : « Cet émouvant portrait d’un homme partagé entre ses obligations familiales et son individualisme n’a pas eu le succès escompté, malgré la présence de Steve McQueen. L’œuvre est tendre et vivante, renouant avec le ton chaleureux de Coups de feu… ou de Cable Hogue. »

(Junior Bonner, USA, 1972, 1h43, couleur, avec Steve McQueen, Robert Preston, Ida Lupino, Joe Don Baker)

Guet-Apens
Guet-apens
séances :  Me 19/06 à 21h – Sa 22/06 à 20h30 – Me 26/06 à 16h15 – Sa 29/06 à 20h30

Doc McCoy est libéré de prison par le puissant avocat Jack Benyon, en échange d’un hold-up qu’il doit réaliser avec sa femme…
Un hommage aux films noirs classiques, aux couples criminels en particulier. A la violence des coups de feu et des poursuites, répond la passion des protagonistes, à l’appât du gain, une fable sur la révolte. D’après Jim Thompson.

(The Getaway, USA, 1972, 2h02, couleur, avec Steve McQueen, Ali McGraw, Ben Johnson, Sally Struthers, interdit aux moins de 12 ans)

Pat garett
Pat Garrett et Billy le Kid
séances :  Ve 7/06 à 14h30 – Ma 11/06 à 21h En présence de Gérard Camy – Me 12/06 à 21h15 – Sa 15/06 à 20h30 – Di 16/06 à 18h45 – Ma 18/06 à 21h

Garrett, devenu shérif, doit sommer son ancien compagnon de route Billy le Kid de quitter la région. L’amitié ou l’honneur, le Kid doit choisir…
La quintessence du style crépusculaire et chaotique de Peckinpah. Relevons cette fascinante analogie des desperados de l’Ouest joués par ceux du rock’n roll : Bob Dylan et Kris Kristofferson.

(Pat Garrett & Billy the Kid, USA, 1973, 2h02, couleur, avec Kris Kristofferson, James Coburn, Bob Dylan

apportez moi
Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia
séances :  Ma 28/05 à 20h En présence de François Causse Me 29/05 à 14h30 – Ve 31/05 à 19h Sa 1er/06 à 20h30 – Me 5/06 à 16h45

 La fille d’un riche propriétaire mexicain a été séduite par un dénommé Alfredo Garcia, et est tombée enceinte. Le père promet un million de dollars à qui lui apportera sa tête.
Peckinpah retrouve son ami Warren Oates,
« l’une des figures du renouveau du cinéma américain dans les années soixante-dix, jusque là cantonné à des rôles secondaires dans son œuvre » (François Causse). L’un des films les plus personnels de Peckinpah.

(Bring Me the Head of Alfredo Garcia, USA/Mexique, 1974, 1h52, couleur, avec Warren Oates, Isela Vega, interdit aux moins de 12 ans

le convoi
Le Convoi
séances : Me 19/06 à 17h – Ve 21/06 à 21h Sa 22/06 à 16h15 – Di 23/06 à 18h45

En Arizona, trois routiers sont en butte aux abus de pouvoir d’un vieux briscard de la police, Lyle Wallace… François Causse : « Après son dernier chef-d’œuvre Croix de fer, le cinéaste revient à ses premières amours de l’Ouest et de ses espaces mythiques, grâce à ceux dont il fait, à l’époque moderne, les derniers héritiers des cow-boys et des pionniers : les routiers. »

(Convoy, USA/GB, 1978, 1h50, couleur, avec Kris Kristofferson, Ali McGraw, Ernest Borgnine)

Osterman
Osterman Week-end Séances : Di 7/07 à 16h30

Un agent de la CIA recherche les espions du KGB qui ont assassiné sa femme en Suisse quelques années auparavant. Il identifie trois hommes et propose à son chef de démanteler leur réseau, Omega… François Causse : « A chaque film, Peckinpah pose le nouveau jalon d’une réflexion sur la valeur des signes, l’idéologie des codes qui façonnent notre représentation du monde. Ici, dans ce qui restera son dernier film, il touche au cœur de la question car la manipulation par l’image devient le sujet même de l’intrigue. »

(The Osterman Weekend, USA, 1983, 1h45, couleur, avec Rutger Hauer, John Hurt, Burt Lancaster, Meg Foster, Dennis Hopper


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