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La Maison Au Bout De la Rue

Publié le 02 mai 2013 par Olivier Walmacq

La Maison Au Bout De la Rue

Genre : Suspense / Thriller

Année : 2012

Durée : 1h40

L'histoire : Elissa et sa mère s'installent dans une nouvelle ville et apprennent vite que la maison voisine de la leur a été le théâtre d'un massacre. En effet, une jeune fille y a assassiné ses parents. Quand Elissa devient amie avec le fils qui a survécu au drame, elle est loin d'imaginer que l'histoire ne fait que commencer.

La Critique De Titi70 :

C'est entre deux épisodes de la saga Hunger Games que Jennifer Lawrence a tourné ce thriller qu'on doit à Mark Tonderai, un nom qui vous dit peut être quelque chose puisqu'on lui doit également Hush, petite production à la réputation flatteuse, sortie en 2008.

Pour son second long métrage, il réunit autour de Jennifer Lawrence, Elisabeth Shue, Gil Belows et Max Theriot, vu précédement dans My Soul To Take de Wes Craven et qui écope ici d'un rôle similaire sur plusieurs points.

A signaler que le scénario est signé Jonathan Mostow, réalisateur de Terminator 3 et responsable du script de Breakdown.

La Maison Au Bout De la Rue

L'histoire de La Maison Au Bout De La Rue commence à la manière classique d'un traditionnelle scénario de maison hantée, puisqu'on assiste, lors d'un soir d'orage, aux meurtres d'un couple par leur enfant, tout cela dans la demeure familiale.

Quatre années plus tard, une jeune adoelscente, Elissa, s'installe avec sa mère, non pas sur les lieux du drame, mais, dans une maison à quelques mètres.

Dès le premier soir, Sarah, la mère, remarque de la lumière dans la batisse en face. Après renseignement, il s'avère que celle ci n'est pas vide, mais occupée par Ryan, l'unique survivant de la tragédie qui vit désormais reclu dans sa demeure.

Après avoir fait connaissance avec lui, Elissa se lie d'amitié puis, tombe amoureuse du garçon, ignorant que celui ci cache de dangereux secrets

La Maison Au Bout De la Rue

Sur cette trame réservant plusieurs surprises, Mark Tonderai nous offre une oeuvre à la réalisation soignée et avec de bons acteurs, notamment Elisabeth Shue, parfaite en mère celibataire n'ayant jamais pris le temps de s'occuper de sa fille et qui tente de rattraper les années perdues avec elle.

On trouve également Max Theriot qui demeure parfait en type haï par une bonne partie de la population de la ville (ils l'accusent de faire baisser les prix de l'immobilier dans le coin) et qui trouvera pour la première fois une amie et une confidente en la personne d'Elissa, prête à braver les interdits pour lui.

Si elle ne brille pas particulièrement, Jennifer Laurence parvient tout de même à demeurer convaincante dans son rôle.

En parallèle, le scénario s'attarde sur les relations mère/ fille et la difficulté de se comprendre entre générations.

La Maison Au Bout De la Rue

Le film a ses défauts, et notamment certains passages trop lents, où l'histoire fait la part belle à l'amour naissant entre Elissa et Ryan, mais le réalisateur parvient tout de même à éviter la bluette adolescente, malgré quelques maladresses (le coup du visage sur l'arbre).

D'autre part, certains personnages ou situations sont tout de même assez ridicules, je pense à ce personnage de flic totalement inutile ou cette scène où des types s'en vont mettre le feu à la maison de Ryan, et au final, se contenteront de balancer une petite bouteille enflammée avant de s'en aller.

Encore une fois, La Maison Au Bout De La Rue n'est pas un thriller exempt de défauts, en particulier la scène finale de traditionnelle confrontation, beaucoup trop classique et trop longue pour convaincre, mais ça reste tout de même un honnète long métrage, porté par un scénario bien écrit et une très bonne ambiance, avec de bons acteurs. Pas renversant, mais plus appreciable que beaucoup de films actuels du même genre. 

Note : 12/20 


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