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Et si on parlait...de la mort au cinéma.

Publié le 06 mai 2013 par Flow

 

Et si on parlait

...de la mort au cinéma.

J'étais fier d'avoir eu cette idée il y a quinze jours. On avait déjà parlé de nos méchants préférés, je me suis tout de suite dit que parler des morts qui nous ont le plus marquées serait chose aisée. Je me trompais. Car depuis ce moment de grâce (oui, rien que ça), je cherche désespérément celles que je trouve mémorables. Mais je n'y arrive pas.

 

Je les ai sur le bout de la langue pourtant! Je me dis mais oui, t'étais scotché à ton siège en train de te dire: «Non, ne meurt pas» ou «Non, ne le tuez pas». Mais il n'y a rien à faire, je ne les retrouve pas ces putains de scènes dans ces putains de films! Du coup, désolé si celles que j'ai sélectionné ne vous évoquent rien.

 

Bien évidemment, attention aux spoilers.

 

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Le Roi Lion des Studios Disney (1995):

 

La mort de Scar.

 

Certainement la première fois que j'ai été confronté à la mort au cinéma. Elle arrive à point, elle est très bien menée (et filmée) pour des yeux d'enfants. L'art d'en montrer assez sans ne rien montrer. Bref, elle m'a toujours accompagné et je la revois avec plaisir. Encore aujourd'hui.

Certes, vous vous dites qu'il y a un problème car dans Le Roi Lion, la mort marquante est celle de Mufasa. Mais, au risque de passer pour un être sans cœur, je vous l'avoue, elle ne m'a jamais marqué plus que ça. Je suis bien plus fasciné par les méchants et par leur déchéance.

Watchmen de Zach Snyder (2009):

 

La mort de Rorscharch.

 

Je trouve la mort du meilleur personnage de Watchmenà la fois poétique et graphique. Totalement inéluctable, elle apparaît vide de sens mais pourtant nécessaire. En effet, un cadavre de plus ou de moins sous les fondations du nouveau monde ne va pas changer grand chose...

The Place Beyond The Pinesde Derek Cianfrance (2013):

 

La mort de Luke Glanton.

 

Pas forcément marquante, cette mort le devient par son contexte. C'est à ma connaissance le seul personnage interprété par Ryan Gosling qui passe de vie à trépas. Et qui plus est de manière assez violente. Évènement matriciel pour le reste du film, il survient en son début de manière inattendue. Assez pour que l'on s'en souvienne.

 

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Friday Night Lightsde Peter Berg. Saison 4 Épisode 5: «The Son» (2009):

 

La mort du père de Matt Saracen.

 

Une mort qui ne parlera certainement qu'à ma petite personne mais ce n'est pas grave. Cette série est de loin ma préférée. J'en garde un souvenir impérissable. L'épisode en question est (avec le final) celui qui m'a le plus fait pleurer. Pourtant, la mort du personnage en question n'est pas émouvante en elle-même. C'est un personnage secondaire qui nous a été donné de voir que le temps d'une poignée d'épisodes. De plus, elle a lieu en hors champ, en Irak (ou en Afghanistan je ne sais plus). Le père de Matt était un soldat. Ce qui est marquant dans ce passage de vie à trépas, c'est la réaction du quatterback lorsqu'il apprend que son père (avec qui il n'a jamais eu de lien) est mort. C'est, et je pèse mes mots, tout médium confondu, le traitement le plus réaliste des effets de la mort d'un être cher sur un personnage. Poignant.

 

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Battlestar Galactica de Ronald D. Moore. Saison 4 Épisode 20: «Daybreak» (2009):

 

La «mort» du Galactica.

 

Pour les ignorants, le Battlestar Galactica est un vaisseau spatial terrien de combat. Le dernier en leur possession après la destruction de leur monde par les cylons, les robots qu'ils ont crée à leur image. C'est aussi une ruine, une relique du passé qui devait devenir un musée volant. Pendant les quatre saisons de la série, il porte les derniers survivants de la race humaine vers le refuge qu'ils recherchent en subissant les affres du temps et les attaques répétées des cylons. A la fin de la série, épuisé et prêt à sombrer (symbolisant ainsi l'état psychique des personnages), il part vers le repos éternel. Émouvant.

 

 

Metal Gear Solidde Hideo Kojima (1998):

 

La mort de Sniper Wolf.

 

Je ne pouvais pas ne pas parler de ce jeu dans cet article. Plus film que jeu-vidéo, il offre de nombreuses morts à la puissance cinématographique intense. J'aurai pu évoquer The Boss dans le troisième volet mais la mort de Sniper Wolf me fait à chaque fois quelque chose. Il faut dire que le cadre aide bien le propos de l'auteur. Un champ de neige, la nuit, les hurlements des loups. Tout est réuni pour rendre le caractère vain de la mort poétique. C'est ça Hideo Kojima. Être capable de faire pleurer avec une bouillie de pixels.

 

The Dark Knight Risesde Christopher Nolan (2012):

 

La mort de Talia al'Ghul.

 

Finissons sur une note humoristique! La mort du personnage est marquante plus qu'elle ne devrait l'être. Et ce grâce au «talent» de son interprète, Marion Cotillard au jeu très...inspiré. On ne s'en lasse pas.

 

Et vous, quelles sont les morts qui vous ont marqué au cinéma ?

Rendez-vous le 19/05/13 pour Et si on parlait...de nos premiers effrois cinématographiques.


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