Haunted Hunters et Cécile Hercule aux trois Baudets

Hier soir aux trois baudets, se produisaient trois artistes que je n'avais jamais vus encore sur scène.

La soirée débute avec Haunted Hunters; seul en scène comme son nom ne l'indique pas.

L'homme s'installe en prévenant qu'il vient d'une formation plus lourde, avec du monde à ses côtés habituellement sur scène et qu'il a très à coeur ce nouveau projet solo. Son répertoire présente une musique  style épuré au départ, plutôt folk qui tirerait vers le blues, harmonica en renfort et j'aime bien.

Jolie voix, jolies mélodies. Ensuite il utilise une pédale loop et en abuse peut-être, parle beaucoup (jusqu'à interrompre un titre pour intervenir) et ça gâche un peu. Sans doute une conséquence du fait que l'homme est seul en scène depuis peu et qu'il essaie de combler le vide... Sans ça, c'est une jolie découverte!

Vient ensuite le tour de Cécile Hercule d'entrer en scène. Un trio franchement sympathique dont la chanteuse dégage une vraie présence sur scène, est à l'aise et intervient de façon ludique entre les morceaux, tous en français (enfin une exception mis à part, hilarante, j'y reviens) et emprunts d'une légèreté intelligente.

J'avoue avoir beaucoup aimé et m'être fait la réflexion que le groupe aurait sa place dans une future sélection du chantier des Francos.

Pétillante au possible, Cécile raconte des histoires de patineurs qui dérapent, chante un titre exclusivement basé sur la traduction littérale d'expressions françaises en anglais, dessins home-made à l'appui et laisse place à une belle émotion quand elle s'installe en bord de scène pour interpréter un titre très touchant : j'aime. Beaucoup.

Je reviens sur Marie Cherrier dans un billet qui lui sera entièrement consacré très vite...