Genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
Année: 1988
Durée: 50 minutes
l'histoire: Un scientifique, nain de son état, tente par tous les moyens de guérir sa sœur, atteinte d’un cancer à priori incurable.
La critique d'Alice In Oliver:
Fin de la saga Guinea Pig puisque tous les épisodes ont été abordés sur ce blog, avec Android Of Notre Dame, réalisé par Kuramoto Kazuhito en 1988. Il s'agit aussi du plus mauvais épisode de la franchise ! Sur la fond, Android of Notre Dame se veut terriblement gore, trash et violent.
Hélas, sur la forme, c'est une toute autre histoire. En vérité, Android of Notre Dame n'est qu'un nanar involontaire qui joue encore une fois sur le mythe de Frankenstein. Seule différence, le Frankenstein asiatique de service n'est autre qu'un nain fou furieux.
Le scénario est évidemment simpliste et se résume en quelques lignes. Attention, SPOILERS ! Un scientifique veut, par tous les moyens, sauver sa soeur, atteinte d'un cancer incurable. Pour y parvenir, le scientifique complètement cht'arbé tue des personnes innocentes et les ramène à la vie. Il espère ainsi récupérer certains organes et percer le grand mystère qui sépare la vie de la mort.
Comme je l'ai déjà souligné, ce court-métrage revisite à sa sauce le mythe de Frankenstein.
Pourtant, au niveau de la tonalité, Android of Notre Dame fait davantage penser à Re-Animator. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Le film doit essentiellement son statut de nanar à son acteur principal, Hino Toshihiko, donc le nain de service.
L'interprète livre une prestation à couper le souffle, enchaînant les grimaces, les cris hystériques et les regards niais. Pourtant, derrière son air d'ahuri permanent, le scientifique est un véritable psychopathe.
Avec Android of Notre Dame, le réalisateur, Kuramoto Kazamoto, cherche clairement à choquer son audimat mais n'y parvient jamais. En même temps, difficile d'adhérer aux effets spéciaux à coup de bouts de plastique et de cartons, censés représenter des membres humains.
Le court-métrage sombre même dans la torture, à l'image de ce pauvre gusse, dont le corps entier a été sectionné. Pourtant, malgré ces nombreux effets et sa réalisation tape à l'oeil, Android of Notre Dame ne parvient jamais à insuffler la moindre tension à ce qui ressemble à un drame familial.
A cela, il faut aussi rajouter une pseudo réflexion sur l'âme humaine et ses instincts primitifs. Même la révélation finale est foireuse. Après moult expériences, notre scientifique version demie portion finira par ressusciter sa soeur. Hélas, une fois réveillée, cette dernière avouera la triste vérité: elle aurait préféré rester à l'état de cadavre, provoquant les pleurs de son frère psychopathe.
Autrement dit, tout ce déchaînement de violence, de membres en plastique sectionnés n'a servi à rien ! En un sens, le film reconnaît presque sa totale inutilité ! Un sacré nanar tout de même !
Note: 0/20
Note nanardeuse: 16/20