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Terminus

Publié le 15 mai 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: science fiction, post-apocalyptique
Année: 1987
Durée: 1h20

l'histoire: Dans un futur post-apocalyptique, un jeu fait fureur. Il s'agit d'une course effrénée de camions au cours de laquelle le gagnant est celui qui parvient à rejoindre Terminus, une base inaccessible implantée en plein désert. La jeune Gus, est l'une des concurrentes, à bord de Monstre, un engin puissant et intelligent. Mais celle-ci, arrêtée en cours de route, passe le relais à Manchot, un camionneur rencontré en prison. Il doit rejoindre Terminus au plus vite et sauver Mati, jeune surdoué allié de Gus

La critique d'Alice In Oliver:

Le nom de Pierre William Glenn ne vous dit probablement pas grand chose. Pourtant, ce dernier a participé en tant que chef opérateur à quelques grands classiques du cinéma, entre autres, des films tels que Coup de Torchon, Le Juge et l'Assassin et La Nuit Américaine.
Avec Terminus, sorti en 1987, Pierre William Glenn passe enfin derrière la caméra. Le cinéaste sait qu'il est évidemment attendu au tournant. Terminus s'inscrit donc dans la vague des films post-apocalyptiques fortement influencés par l'univers de Mad Max.

Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Pourtant, le film bénéficiera d'un budget confortable et d'une forte promotion publicitaire. D'ailleurs, Terminus réunit quelques visages connus du grand écran, notamment le frenchy Johnny Hallyday et l'actrice américaine, Karen Allen.
Certes, parmi les influences du film, j'ai cité Mad Max mais le scénario n'est pas rappeler non plus celui des Seigneurs de la Route. Attention, SPOILERS !

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Dans un futur proche, suite à une explosion nucléaire, le monde n'est plus qu'un champ de ruines. Pourtant, quelques survivants subsistent. Dans cet univers régi par le chaos et la destruction, un nouveau jeu fait fureur. Il s'agit d'une course effrénée de camions au cours de laquelle le gagnant est celui qui parvient à rejoindre Terminus, une base située en plein désert.
Gus (Karen Allen) participe à ce jeu de la mort. Elle conduit un gros camion doté d'un ordinateur super intelligent.

Mais lors de son périple, Gus est arrêtée et jetée en prison. Elle fait alors la connaissance de Manchot (Johnny Hallyday), un homme énigmatique et au passé mystérieux. Ce dernier accepte d'aider la jeune femme à rejoindre le Terminus.
Vous l'avez donc compris: le scénario n'a rien d'original et ne se démarque jamais de ses modèles. Ensuite, ne vous attendez pas à voir des courses effrénées et des courses poursuites incroyables. C'est plutôt l'ennui qui est au rendez-vous.

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Johnny Hallyday livre une prestation proche du néant absolu. Ce dernier le reconnaît lui-même: "je me demande bien ce que je fous là !". Et bien, nous aussi ! Totalement ridicule, le chanteur devient acteur pour l'occasion. Ce n'est pas la première fois que l'artiste s'essaie à l'exercice difficile de la profession.
En effet, Johnny Hallyday a souvent l'art et la manière de se fourrer dans des galères pour le moins indéfendables. Au hasard, nous citerons des inepties telles que Le Spécialiste, David Lansky ou encore D'où viens-tu Johnny

Malheureusement, ce n'est pas Terminus qui risque de racheter la carrière cinématographique du chanteur hexagonal. Ce film de science fiction est une vraie catastrophe et ce, à tous les niveaux. La réalisation est insignifiante. Même remarque pour l'interprétation.
Quant aux séquences d'action, elles sont plutôt rares et font surtout penser à une sorte de Mad Max du pauvre. En vérité, Terminus reste avant tout un Mad Max français (argh !), Johnny Hallyday tentant désespérement de donner une certaine crédibilité à son personnage de solitaire torturé. En vain.

Note: je passe !
Note nanardeuse: 15/20


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