J’ai une qualité que je suis le seul à me reconnaitre – ça veut dire que personne ne s’en ai jamais rendu compte, quelle tristesse ! – je suis très fort pour cerner très vite, genre au 1/1 000, le caractère des gens que je rencontre. Prétentieux ? Possible mais comme personne ne s’en rend compte, du coup, on s’en fiche !
La première fois que j’ai rencontré le photographe animalier Fabien Gréban, c’était au salon de la photo de Saint Jean de Losne, où il exposait. Ses agrandissements d’hermines et de renards m’avaient attirés comme le fer attire les aimants. Tout intimidé, je lui posais je ne sais plus quelles questions, forcément cul-cul, et lui me répondait très poliment. Ainsi, mon don, celui décrit plus haut, me permettait très vite de cerner le sieur Fabien Gréban : il est de ceux qui appartient à la catégorie des types sympas, avec qui on passerait des heures à discuter photo sans qu’à aucun moment on ne sente chez lui une once d’ennui.
Alors quand j’ai commencé à réaliser des interviews de photographes animaliers pour le blog, j’ai toujours eu dans un coin de ma tête d’interviewer Fabien Gréban. Peut-être pas le plus connu de tous, ni le plus médiatique, mais l’un des plus sympa, abordable, gentil, souriant et passionné. Et bien sur talentueux, tellement évident.
Chat sauvage du Jura – © Fabien Gréban
Un photographe animalier pro … et généreux
Si on s’amusait à donner un adjectif qualificatif à chaque photographe animalier connu ? Vincent Munier ce serait … aventurier, Fabrice Cahez, hum … calme, Philippe Moës je pense à forêt et pour Fabien Gréban ?? Trouvé, facile : généreux. Ah … bien sur, faudrait aussi rajouter tous les qualificatifs que doit posséder tout bon photographe qui se respecte (vous les voulez vraiment ?
Il possède cette rare capacité à donner de l’importance à chacune des questions qu’on lui pose. Pas donné à tous ça ! Je connais des types qui ont la compétence inverse : ils te font passer pour le dernier des imbéciles quand ils te répondent (et non, ça n’est pas parce que mes questions son cul-cul la praline).
Hermine dans la neige – © Fabien Gréban
J’en viens donc à vous parler de son autre activité : l’animation de stages de photographie animalière organisés par Fabien. J’aurais aussi pu vous lancer sur ses ventes de tirages photos ou ses reportages à la carte, non, ce sont ces stages sur lesquels je me penche, et vous avec moi. A l’écouter, je me dis que c’est ce photographe là qui saura m’apporter le plus lors d’une session sur le terrain. Par son expertise technique, son expérience, sa connaissance du terrain, aucun doute là-dessus mais aussi et surtout par son empathie, sa réelle passion communicative. En gros j’en aurai pour mon argent !
Rendez-vous compte … 110 € pour passer une journée complète en tête à tête avec un photographe animalier du calibre de Fabien Gréban : et si vous repoussiez l’achat de votre nouveau micro-onde à plus tard ?
Peut-être qu’un jour j’inaugurerai une nouvelle série d’interview sur le blog : « les entretiens sur le terrain dans le feu de l’action là où c’est chaud » (un peu long comme intitulé
je trouverai mieux !). C’est sûr, j’irai voir Fabien pour la première !Brume matinale dans les sapins du Jura – © Fabien Gréban
En écoutant l’interview de Fabien Gréban, vous apprendrez :
- une – toute petite bio – de Fabien et surtout pourquoi a-t-il choisi de se lancer en tant que photographe professionnel à temps plein. Ami photographe, si tu souhaites toi aussi plonger dans la grande aventure d’une activité 100 % photo, écoute bien ce passage ! Tu apprendras comment gérer tout ce temps dont tu disposes
- quelle est la formation en photo animalière de Fabien Gréban ? Autodidacte ? Sorti d’une grande école de photographie animalière (euh … ça existe ?) ? Parrainé par un grand nom de la photo ? Vous savez où est la réponse
- les avantages d’habiter dans un environnement naturel. Allez, je déflore un peu le sujet … Fabien nous explique qu’une des nombreuses raisons est de pouvoir réaliser 80 % de ses photos dans un petit rayon autour de chez soi
- pourquoi engager la discussion avec des éleveurs et des paysans par rapport aux statuts de nuisibles de certaines espèces
- comment choisir entre affut et billebaude
- pourquoi privilégier la billebaude quand il neige
- les grands principes pour installer un affût
- comment fait Fabien Gréban pour obtenir ses lumières tellement particulières
- comment fait-il pour ne pas rater le moment LA photo lorsque les conditions sont exceptionnelles
- vers quels animaux Fabien Gréban s’oriente-t-il
- pour quelles raisons vous avez intérêt à vous diversifier dans votre pratique de la photo, dit autrement, pourquoi ne pas toujours faire la même chose
- quelless sont les contraintes qui guident l’activité d’une journée de photographe animalier
- quels sont les photographes qui inspirent Fabien Gréban
- quel matériel photographique utilise Fabien et où il nous apprend les avantages de l’utilisation d’un boitier plein format, son objectif favori, « ze » objectif à avoir absolument
- quelle importance accorder à son écran d’ordinateur : le calibrer ou pas
- pourquoi faire appel à un des vraies gens pour le tirage de ses photos (au lieu de confier ça à une grosse boite impersonnelle du net)
- quels sont les coins – comprendre les lieux – du massif du Jura pour faire de la photographie animalière
- et enfin, finir en beauté avec le making off d’une des plus célèbres photo de renard de Fabien (et de France aussi, j’en suis certain) : « Sous les flocons »
Sous les flocons – © Fabien Gréban
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