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Rencontre avec Peter Kassovitz

Par Mickabenda @judaicine
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Rencontre avec le réalisateur d’Au bout du bout du banc (1979) mercredi 22 mai à 20 heures

Peter Kassovitz

Né en Hongrie, à Budapest, en 1938, Peter Kassovitz a vécu certaines des expériences que vivent les personnages de son film Jakob le menteur. Enfant,il porte l’étoile jaune et voit à 5 ans ses parents partir pour un camp de concentration. Il est alors caché par une famille catholique. À l’âge de 18 ans, pendant la Révolution hongroise de 1956, il quitte Budapest pour Paris. Son orientation vers le cinéma s’est faite par élimination : « rien d’autre ne m’intéressait » dit-il. Après un échec au concours de l’IDHEC, il travaille comme assistant de l’opérateur Jean Badal (directeur photo sur les films de Jacques Tati, Jacques Deray, Jean-Pierre Mocky…).

En parallèle, il réalise des films expérimentaux avec le service de recherche de l’ORTF. Sa formation par l’assistanat le fait devenir opérateur sur des courts métrages ou des documentaires. Il fait ses débuts de réalisateur en 1959, traitant d’emblée de genres très différents, aussi bien au cinéma qu’à la télévision.

Depuis 1976, il a ainsi écrit et réalisé plus d’une trentaine de films et téléfilms, parmi lesquels Stirn et Stern, en 1990, qui a remporté le Premier Prix au Festival du Film de Reims et a été nominé aux Sept d’or.

Parmi les plus connus de ses téléfilms figurent Bonjour tristesse, La rançon du chien, Contrôle d’identité ou encore Faussaires et assassins. Il est le père du comédien et réalisateur Mathieu Kassovitz.

Au bout du bout du banc

Réalisation Peter Kassowitz

Musique Georges Moustaki
Avec Victor Lanoux, Jane Birkin, Georges Wilson, Patrick Chesnais et le tout jeune Mathieu Kassovitz

Une comédie moins légère qu’il n’y paraît, montrant un Peter Kassovitz préoccupé par le destin juif et en particulier par la difficile question de la transmission et du nécessaire passage des générations.

Comme chaque année, Ben et son jeune fils Mathias sont à l’aéroport d’Orly pour accueillir Elie leur père et grand-père qui arrive d’Israël et Isaac, leur grand-père et arrière-grand-père, qui vient, lui, de Nice, fêter avec eux son anniversaire. Isaac est nonagénaire, Elie sexagénaire, Ben quadragénaire et Mathias a dix ans. À peine la famille s’est-elle reconstituée dans le pavillon de banlieue qu’habite Ben qu’une absence se fait cruellement sentir. La femme de Ben, Peggy, vient en effet de quitter son mari pour aller vivre chez des amis. Elle n’en réapparaît pas moins épisodiquement pour s’occuper de son fils et dire son fait à Ben. Pendant ces quelques jours, Elie passe le plus clair de son temps en prière quand il ne tente pas d’obtenir en PCV son ex-femme qui vit aux États-Unis…

Ciné-Club Maber,

animé par Isy Morgensztern

6 bis rue Michel Ange Paris 16eme


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