A l’occasion de ses 80 ans, la mezzo-soprano Teresa Berganza, révélée en 1957 au Festival d’Aix-en-Provence s’est confiée Olivier Bellamy, l’animateur de Radio Classique.
Durant une semaine, l’artiste et le journaliste se sont vus en Espagne pour des confidences quotidiennes de près de 5 heures. Après un travail d’écriture, puis de relecture et de correction faîtes par « la Carmen du siècle », est paru au début du moi Un monde habité par le chant aux éditions Buchet-Chastel.
L’auteur a choisi de retirer les questions pour laisser le lecteur en tête à tête avec la chanteuse et cette vie riche en émotions et en rencontres est racontée sous forme de cours chapitres comprenant de cours paragraphes. Ce n’est donc pas le format lourd d’une biographie ou d’une autobiographie et on prend plaisir à lire le livre.
De son enfance à ses plus grands rôles, de ses partenaires de scènes à ses compositeurs préférés, de sa peur de perdre sa voix à son amour pour la France, Teresa Berganza se livre à coeur ouvert sans déceler une pointe de regret et avec beaucoup de recul et de lucidité sur sa vie et sa carrière.
Si, comme moi, vous êtes curieux, n’hésitez pas à prendre ce livre en main même si vous ne connaissez pas Teresa Berganza, vous allez faire connaissance avec une talentueuse artiste.
Un monde habité par le chant d’Olivier Bellamy, Editions Buchet-Chastel, 208 pages, 20€.
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