La chronique de Philippe MEYER, France Culture, le 17 mai 2013.
Vous prendrez bien trois petites minutes de votre Précieux Temps, lequel on le sait vaut son pesant d'or, mais que vous rapportera de thésauriser toujours plus si vous vous privez de petits plaisirs éphémères tels celui que vous procurera, je vous le promets, l'écoute de la chronique ? Pas besoin de changer de page, tout se passe ici-même : un clic sur la petite flèche, et c'est parti. Du bonbon, je vous le garantis.
Il y est question du petit récit de Didier da Silva et, pour en savoir un peu plus, rapportez-vous au texte de présentation de l'éditeur.
Didier da SILVA, Une petite forme, dessins de François MATTON, P.O.L., Paris, janvier 2011 (112 pages); versions papier ou électronique.
Du bonbon aussi que ce bref récit d'une vie de galère, on plaint l'auteur, mais il faut bien gagner sa croûte -- du beurre pour les épinards et, à l'occasion, assez de numéraire afin de se payer, pour peu qu'elle soit callipyge, telle partie charnue de l'anatomie de la crémière --, lequel donne, si j'ose dire, dans le replâtrage de romans d'amour, dont la fonction est de titiller la bourgeoise (le bourgeois aussi, car j'en connais qui explorant le nuancier de Gray se laissent volontiers émoustiller, désolés toutefois de ne pouvoir en tirer toutes les satisfactions voulues, le poids du pavé en empêchant la lecture d'une seule main) et d'enrichir les éditeurs et, si tant est qu'ils (elles) existent, les auteur(e)s. Il n'y a pas, Saint Marx, que le prolétariat qui soit aliéné, on le plaint, le cher homme, de tout notre cœur.La lecture de ce vif opuscule vous procurera une bonne heure de plaisir à ajouter à celui découlant de l'émission mentionnée ci-dessus.